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Chronique du chat postier
CTC ANNECY

Chronique du chat postier.

Vacances de à la Poste à la de la DOTC

Il était annoncé au CTC le big chief de la DOTC. Il avait même choisi le régime le plus dur, la 22/6, mais autour du quinzoute, cool ! Ouais, ‘faut pas charrier, quand même...
Peut-être même aurait-il passé la nuit aux liasses directes à transpirer avec les ouvrier(e)s...
Peut-être s’est-il senti attendu aussi, il a donc préféré s’en remettre à son Saint, Julien, où il « aurait » effectué des collectes... Avec chauffeur ?
Espérons que ce dernier a bien appliqué les consignes de l’éco-conduite...
N’avez-vous pas trouvé que les personnes désignées pour venir grossir nos rangs au CTC et nous renforcer, de fait, manquaient d’enthousiasme. On les aurait dites contraintes, crispées !
Ne leur était-il pas possible d’opposer un refus ? Ah, maudite carrière, que de sacrifices faits en ton nom ! Que de
couleuvres et serpents à sornettes à avaler...
Quand nous vous disions, citant Coluche « con-promis, chose due ! ». Peut-être orthographié différemment, d’ailleurs. Mais si ! Souvenez-vous, c’était dans les chroniques postales, les crotales nique-poste, le premier tract de la section CNT d’Annecy.
Vous ne l’avez pas ? Alors demandez-le dès que possible, une boite à lettres sera bientôt installée vers les panneaux syndicaux au premier étage. Patience.

Grippe A, du nouveau, elle arrive !

Vous pouvez d’ores et déjà vous faire vacciner en septembre, les premiers vaccins sont arrivés. Il seront validés mi-octobre par la commission sanitaire ad hoc... Comment encore une charrue avant les bœufs ?

Chronique du chat postier (Annecy CTC - Septembre 2009)
Nous tenons à nous excuser pour les possibles erreurs de chiffres, on a le droit d’utiliser la louche nous aussi. Il y aurait 94 millions de doses à injecter.
Aujourd’hui, nous avons appris que de solides gaillards castrés, hein ? Pardon, Castrais, 7 rugbymen, du lourd quoi, auraient contracté ce virus et leur entraîneur avec.
Purée, on met vraiment n’importe quoi dans les shooteuses des sportifs ! Faut faire gaffe parce que ces types là, s’ils vous tirent un pain et vous ratent, cong, rien qu’avé le vent, on s’enrhume, putaing ! Alors avé la grippe A, cong !

Rentrée des classes dirigeantes : la rédaction !

Vous souvenez vous, autrefois, lorsqu’il fallait raconter ses vacances, à la rentrée de septembre ? Dur ! Deux heures pour dire les vacances mortelles au milieu des poules et des vaches de l‘oncle Maurice, dans un trou perdu du Berry ou de l’Oise. Quelle poisse de trouver l’imagination pour faire croire à la classe que l’on avait passé l’été à faire des chasses au trésor dans les ruines connues de nous seul, ou d’une épave rudement bien conservée. Pour les autres, c’était presque vrai, ils avaient doré à la mer en matant des créatures de rêve en sirotant des sodas comme Bob Morane, tandis qu’on devait cacher qu’on n’avait eu droit qu’à du vin allongé d’eau sucrée, rafraîchi par un journal imbibé enveloppant la bouteille embouchée d’une opercule multicolore, celle qui agrémentait les rayons des vélos des cousins.
« Pop ! » On revient sur terre, au CTC en 2009, là, il y a le « pact », avec ou sans œufs, peu importe, il risque d’y avoir tout de même de l’omelette.
La rédac’ ? Une petite lettre de motivation pour prétendre garder le siège sur lequel on use son fond de culotte, ou de string, en expliquant sans doute pourquoi on veut la garder cette place. Le sujet est déjà coriace mais, les techniques managériales sont encore plus cruelles, il faudra peut-être raconter pourquoi on louche aussi sur la chaise du voisin et ses fonctions. Le grand écart, quelle torture !
Y a des jours où on ne regrette pas trop d’être simple grouillot. Ce sont les efforts qui nous font transpirer, pas l’angoisse !

Rentrée des classes, les nouveaux pions !

Dire qu’il faut avoir cinquante balais, être à la porte de la retraite pour se voir traité comme des morveux de maternelle. Pardon mesdames les mères de famille : des bambins de maternelle !
Silence dans les rangs, je ne veux entendre personne, on fait face au casier et on la boucle et on active !
Moi, j’ai des objectifs : zéro reste !
Alors, au lieu de faire le flic et de papillonner de chantier en chantier, on pourrait peut-être lâcher la grappe aux agents expérimentés, demander de bénéficier de matériel de tri en suffisance. Le harcèlement et l’agitation n’ont vraiment rien de productif face à des agents dont l’expérience pourrait être mise à profit sereinement au lieu de se conduire en adjudant ridicule !
On rentre de congé avec une phlébite, parait-il, on demande à une dame secours et assistance, sur la foi de son âge et de sa gentillesse et deux semaines après, le retour de service se transforme en serre vis. On sépare les bavardes comme des écolières en jupettes !
Ho ! N’y aurait-il pas un caillot qui se baladerait dans la boîte à jugeote, là ?
Outre qu’il est peu recommandé de travailler avec ce genre de problème de santé, il n’est pas conseillé de faire travailler les collègues dans le stress. Nous sommes des adultes responsables qu’il convient de traiter avec respect en se méfiant de l’effet boomerang.
Ce n’est tout de même pas la poignée de figues de la part variable qui vous rend si agressifs !
Il serait temps de compléter vos connaissances en découvrant le sens du mot : « OBJECTIF ».
Il ne s’agit pas seulement d’une cible à atteindre, c’est également une manière de focaliser un point de vue, une image, à l’aide de différentes lentilles qui élargissent ou rétrécissent cette image. C’est un champ de vision variable beaucoup plus riche qu’un point à détruire ou à dépasser.