Les poings sur les îles, Élise Fontenaille, Violeta Lopiz

On se souvient comment Pef avait joué avec les mots et les expressions avec son Prince de Motordu. Ici, si le principe est le même, le ton et le climat sont bien différents.

Le récit d’Élise Fontenaille nous fait découvrir, à travers le regard d’un petit garçon de six ans, l’émouvante figure de son grand-père, travailleur espagnol immigré, ne sachant ni lire ni écrire, mais ayant bien d’autres trésors à faire découvrir à son petit-fils.
Rapport à la nature, au travail, au savoir et à la culture sont interrogés et mis en regard des très colorées illustrations, tout en subtilité et en poésie, de Violeta Lopiz.
L’ensemble dégage un charme touchant et profond.

Les poings sur les îles, Élise Fontenaille (texte), Violeta Lopiz (illustrations), Rouergue, 2011, 32 p., 15 €.