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Apprendre à désobéir, petite histoire de l’école qui résiste

jeudi 19 avril 2012, par Greg

De l’œuvre éducative de la Commune de Paris à la dénonciation du fichage informatique des élèves, de la naissance du syndicalisme dans l’éducation aux écoles populaires kanak des années 1980, en passant par les luttes anti-hiérarchies ou la résistance à la « rééducation » vichyste, cet ouvrage retrace 150 ans de lutte et d’insoumission dans et contre l’institution scolaire.

« Enseigner la désobéissance, c’est remettre en question toutes les dominations qui entravent, c’est créer l’espace où s’exercera une souveraineté qui n’est pas celle de l’isoloir, mais qui se vit dans la rue, au village, à l’usine, au bureau, dans la famille, etc.
Mais est-ce que la liberté peut s’enseigner ? Ce livre nous l’affirme en quelque sorte (…) Il nous dit que préparer des humains à l’autonomie, à l’égalité, à un monde délivré de toute oppression ne saurait se faire au moyen de l’autorité. Au contraire, non-directivité et exercice précoce de la responsabilité personnelle seront privilégiés par la pratique de la coopération concrète.
Enseigner la désobéissance, c’est “faire l’école” pour la liberté. »

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 La préface
 L’introduction
 Le sommaire
 La bibliographie

Apprendre à désobéir, petite histoire de l’école qui résiste

Laurence Biberfeld & Grégory Chambat
collection « N’Autre école »
éditions CNT-RP
240 pages
Publication : avril 2012
ISBN : 978-2-915731-30-6
Prix : 10 € (+ 3,25 € de frais de port).

La collection N’Autre école

La collection N’Autre école, dans l’esprit de la revue du même nom, engage le débat sur une éducation émancipatrice. À partir de pratiques militantes, sociales et pédagogiques, s’y explorent des pistes de réflexion et d’action pour ceux qui veulent changer l’école et la société.
À paraître prochainement : L’Engagement dans la littérature jeunesse, l’exemple des sans-papiers, Claire Hugon