La CNT 66 qui depuis 13 longues années sollicite l’attribution d’un local syndical s’est vu répondre inlassablement par la Commune de Perpignan qu’elle ne disposait d’aucuns locaux vacants, or la Mairie abrite gratuitement au moins sept autres Unions Départementales dans des locaux aux superficies quelquefois non négligeables et a continué à fournir des locaux syndicaux ces dernières années.
La CNT 66 par ce déni de considération et après avoir reçu une circulaire de l’OPH Perpignan-Roussillon (partenaire de la Ville) lui signalant que pour des raisons de sécurité elle ne pouvait accueillir dans son local plus de 19 personnes en même temps, s’est vue contrainte d’occuper un local vacant qui somme toute se résume à une grande salle. Aujourd’hui la Municipalité de Perpignan, soudainement pressée d’en finir, ne trouve comme seule solution à ce problème que d’assigner la CNT 66 en référé, procédure expéditive, devant le Tribunal de Grande Instance pour en exiger son expulsion avec le concours au besoin de la force publique.
Pour la CNT 66 il est clair que la forme de syndicalisme qu’elle pratique dérange car c’est l’effort militant, l’assemblée générale qui décide, la décision par la base, les mandats révocables, la rotation des tâches, la solidarité interprofessionnelle, un syndicalisme libre de toute interférence politicienne, l’internationalisme, qui sont mis en avant, et que tous ces principes ne plaisent pas aux puissants qui nous gouvernent.
Aussi nous appelons tous les adhérents, les sympathisants, les associations citoyennes, les organisations syndicales, tous ceux qui sont soucieux du respect du droit syndical et s’insurgent contre les discriminations, tous ceux pour qui la notion de démocratie réelle a encore un sens, à venir nous soutenir le mercredi 20 juillet à 14h devant le Tribunal de Grande Instance de Perpignan. (5 Boulevard des Pyrénées)