Articles avec le tag ‘Espagne’

Grèce / Espagne : « Je lutte donc je suis », le nouveau film de Yannis Youlountas

mercredi 28 janvier 2015

Yannis Youlountas (réalisateur du film « Ne vivons plus comme des esclaves ») prépare un nouveau documentaire intitulé « Je lutte donc je suis ». Pour que ce film à but non lucratif puisse être financé puis diffusé et mis en ligne gratuitement, une souscription a été lancée (cf. lien ci-dessous). Si cette souscription avance bien, le film devrait sortir en juin 2015.

Résumé :

De Grèce et d’Espagne, un vent du sud contre la résignation souffle sur l’Europe. Dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, au cœur des luttes et des alternatives en actes, des femmes, des hommes, mais aussi des enfants refusent de baisser les bras. Une même devise résume leur courage de résister, leur joie de créer et leur persévérance à toute épreuve : « Je lutte donc je suis » (prononcer « Agonizomai ara iparko » en grec et « Lucho luego existo » en espagnol). Quelques mots pour vivre debout, parce que rester assis, c’est se mettre à genoux. Une brise marine, souriante et solidaire, de Barcelone à Athènes et d’Andalousie en Crète, qui repousse les nuages du pessimisme. Un voyage palpitant en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, en terres de luttes et d’utopie.

Bande-annonce :


Site officiel du film (bande-annonce, fiche technique, photos, souscription, contact, etc.)

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Quand l’Europe sauve ses banques, qui paye ?

lundi 1 juillet 2013

Une enquête inédite sur les dessous des plans de sauvetage des banques européennes. 50 milliards d’euros en Grèce, 70 milliards en Irlande, 40 milliards en Espagne : au sein de la zone euro, les États se sont vus contraints les uns après les autres – moyennant des sommes astronomiques – de venir en aide aux banques pour compenser les pertes subies suite à des prêts pourris. Mais qui sont les véritables bénéficiaires de telles opérations ? C’est en posant cette question très simple que Harald Schumann, essayiste en économie et brillant journaliste, sillonne l’Europe à la rencontre des négociateurs politiques et financiers situés aux plus hauts niveaux de responsabilités. Et obtient des réponses pour le moins sidérantes. Car ceux qui ont été « sauvés » ne se trouvent pas – comme on tend à vouloir nous le faire croire – dans les pays en détresse, mais surtout en Allemagne et en France. En effet, une part importante des sommes débloquées finit dans les caisses des créanciers des banques sauvées. Quant aux financiers qui ont fait de mauvais investissements, ils se retrouvent protégés contre toute perte aux frais de la collectivité. Et ce contrairement aux règles de l’économie de marché. Pourquoi ? Qui encaisse l’argent ?

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« Libres », une web série relatant l’occupation et la réappropriation d’un village abandonné des Pyrénées aragonaises

mardi 25 juin 2013

Bande-annonce :

Durée : 00:01:15

> Pour télécharger cette bande-annonce

> Pour accéder à tous les épisodes de la série

BTROND

Article de présentation extrait du « Combat Syndicaliste » (été 2013) :

« Libres », série anticapitaliste espagnole

Que se passerait-il si l’on créait notre propre système ? Ainsi commence le dossier de presse d’une des premières séries anticapitalistes espagnoles, si ce n’est pas la première ! « Libres » est une série avec licence copyleft, gratuite et diffusée en ligne sur www.libreslaserie.com. Pour le moment, seuls les sous-titres anglais sont disponibles, la série étant en espagnol. L’histoire, le scénario, l’expérience qui sont présentés en plusieurs chapitres relatent l’occupation d’un village dans les Pyrénées de Huesca, au nord de l’Aragon (Espagne).

Pendant la dictature de Franco, et surtout entre 1950 et 1975, les populations rurales furent forcées à quitter leurs terres, leurs maisons et leurs souvenirs de vie dans les Pyrénées centrales, comme partout en Espagne. La doctrine franquiste considérait ces populations comme « anti-économiques », comme on peut le lire dans leurs rapports officiels. Dès lors, il était imposé à ces terres, ainsi qu’à leurs habitants, d’être rentables, en faisant de la population une main d’œuvre bon marché et en noyant les terrains sous de nombreux projets de barrages hydroélectriques. Les années post-franquistes, soi-disant « démocratiques, n’ont jamais arrêté cette logique. Pour contester cette extermination capitaliste des modes de vie ruraux et communautaires, ces maisons abandonnées ont été occupées depuis la fin des années 1970 par des « okupas » – ou « hippies » et « chevelus » comme les habitants des villages les nommaient. En réalité, ils permettaient de peupler des vallées vides et étaient acceptés par tout le monde, à l’exception des instances administratives bien sûr ! Ces villages récupérés ont résisté et les expériences se sont consolidées. La preuve en est cette série de fiction qui raconte une expérience, véritable alternative à la profonde crise économique actuelle, du moins encore plus violente que pendant les années 1980-1990.

La série n’a pas de patron ni de producteur exécutif… Elle a été financée collectivement par le crowdfunding, grâce à plus de 200 000 collaborateurs. La qualité visuelle aide à imaginer une réalité qui a toujours été là et qu’on commence à faire émerger de nouveau en Espagne avec un lent mais immense travail. Mais, surtout, cette production « libre » parle comme toute personne faisant face au régime actuel de l’austérité : de façon horizontale et sans hiérarchie. Contre l’austérité et le Capital, partagez l’expérience www.libreslaserie.com ! Bientôt, on prendra un café dans une de ces maisons à Huesca…

Pablo (STE-CNT 75)

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Interventions des 4 délégations étrangères présentes au 32ème congrès confédéral de la CNT (nov 2012)

jeudi 8 novembre 2012

Dans l’ordre d’apparition :

– Saïd, secrétaire général adjoint de la Fédération Nationale du Secteur Agricole de l’Union Marocaine du Travail (FNSA-UMT)
– Monika, membre des Industial Workers of the World (IWW)
– Luis, secrétaire aux relations internationales de la CGT espagnole
– Roch, membre de l’Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités (USTKE)

Enregistré le 3 novembre 2012 à Metz

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Entretien avec Aurore Martin, militante basque

mercredi 7 novembre 2012

Entretien vidéo avec Aurore Martin réalisé par Mediapart :

Communiqué du 32ème congrès confédéral de la CNT-F contre le mandat d’arrêt européen et l’arrestation de la militante basque Aurore Martin :

La Confédération Nationale du Travail, réunie à Metz du 1er au 4 novembre 2012, pour son 32ème congrès confédéral tient à dénoncer toutes les lois et mesures liberticides visant à museler l’expression syndicale et plus largement les voix du mouvement social en général.
Nous exigeons la suppression immédiate du Mandat d’arrêt européen, outil de répression de l’état et de ses intérêts. Nous condamnons également fermement l’interpellation de la militante basque, Aurore Martin, arrêtée près de Mauléon et remise aux autorités espagnoles, alors que s’ouvrait notre Congrès. Nous exigeons sa libération immédiate et son retour chez elle. Nous exprimons également notre soutien aux militants allemands des BZ extradés 30 ans après les faits dans le cadre de ce mandat européen et qui sont actuellement en procès, malgré leur grand âge et leur état de santé. A bas la répression étatique et judiciaire contres les militant.e.s syndicalistes et des mouvements sociaux. Solidarité internationale des travailleuses-eurs !

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