Lettre d'information de la CNT en région parisienne
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Une fois de plus, aujourd’hui, jeudi 15 septembre, l’État a voulu imposer aux manifestants parisiens l’humiliation d’une manif encadrée par un dispositif policier hors norme, et des fouilles individuelles systématiques des manifestants.
La CNT région parisienne avait fait le choix d’appeler à la grève et de participer à cette manifestation contre la loi travail, mais de refuser de manifester en étant fouillés un par un.
Nous sommes donc arrivés groupés et nous avons exigé d’entrer sur la place de la Bastille sans avoir à ouvrir nos sacs ni à subir de fouilles au corps. Après environ 45 minutes d’un face à face déterminé, nous avons finalement obtenu d’entrer sur la place sans être fouillés.
Pour sortir de la manifestation place de la République, la police exigeait également des manifestants qu’ils enlèvent leurs autocollants et rangent leurs drapeaux. Là encore nous avons refusé, et nous avons obtenu de sortir de la place sans laisser derrière nous les marques de notre engagement syndical.
Notre seule arme, aujourd’hui a été notre détermination et notre sens du collectif. Ces armes là, nulle fouille, nul état d’urgence ne peuvent nous les confisquer, et nous invitons toutes les organisations, et tous les collectifs à les utiliser sans modération lors des prochaines mobilisations. Les seules personnes armées et dangereuses ce jeudi 15 septembre, étaient les policiers et les gendarmes, qui ont encore fait de nombreux blessés. Un manifestant a une fois de plus été très gravement blessé à l’œil.
Nous continuerons la lutte contre la loi travail et le monde qu’elle veut nous imposer, nous ne laisserons pas l’État attaquer notre liberté de manifester, nous continuerons à dénoncer les violences de la police, de l’État et du Medef, dans la rue, dans les entreprises (Goodyear, Tefal, Air France, ESA, Rolls...) et dans les tribunaux.
Non à la loi travail, non à l’état d’urgence !
Développons la solidarité et les résistances !