Suite aux grèves qui touchent l’ensemble des centres de tri ( au 8 décembre 42 centres sur une centaine et le mouvement prend de l’ampleur ) tract du centre de tri de Bordeaux
Le Tri qui tue n°8 Feuille d’info de la section CNT PTTdu centre de tri de Bordeaux :
aquitaine cnt-f.org ou 05 57 89 21 72 .
http://www.cnt-f.org/aquitaine/index.html
Le juste prix : l’heure de nuit à 3€
Le 16 octobre 2006 débutait une grève nouvelle génération dans les centres de tri parisiens à l’appel d’une coordination des sections de bases de l’ensemble des syndicats pour le passage à l’heure de nuit à 3€ mais aussi pour la suppression des brigades atypiques .Ce mouvement est porté dés le départ par les sections syndicales sans le soutien des centrales syndicales , il aura fallu 7 semaines pour qu’une fédération daigne déposer un préavis national sur ces deux revendications .
L’ensemble des centre de tri parisiens ont été touché par ce mouvement de grève dès le début (Créteil CT et PFC , Yvelines, Evry, Gonesse, Orly, Bobigny ,Lognes , Paris 14, Paris 15, Nanterre ,Paris RP, Mitry-Mory, Issy ,Roissy CI) et si à l’heure actuelle on peut observer une certaine pause sur cette région ce qui est normal si la province arrive comme sur Bordeaux à une forte mobilisation d’ici la fin de cette semaine le mouvement peut reprendre avec plus d’ampleur sur les CT et les centraux .Pour le moment à cause des deux statuts à l’intérieur de la Poste seul les ACOS partent sur une heure par jour suivant la situation dans certains centres les ACOS sont moins nombreux que sur d’autres entités , sur Paris dès la deuxième semaine un certain vent de panique commençait à entrer dans la direction générale du courrier qui ne souhaite toujours pas négocier .
Comme sur Paris , les sections syndicales de l’ensemble des fédérations doivent se mobiliser pour réussir à vaincre , ce qui est possible sur un endroit doit l’être sur l’ensemble du territoire .
Les jours qui viennent sont déterminant pour notre avenir car pour une fois nous n’avons pas une bible de revendications noyés dans une grève de 24h fourre-tout alors prenons nous en main Le mépris affiché par la direction courrier lors des premières semaines de grèves sur Paris « ils se sont payés une rallonge de week-end » commentaire d’un haut cadre à la presse , ou on veut bien discuter de l’heure de nuit mais c’est donnant-donnant ( allez faîtes un effort quoi sur 32h , on enlève les pauses , la compensation du Dimanche , les départs anticipés du petit matin et on arrive à beaucoup moins forcement !!!) ON CROIT REVER
Et si la direction ne veut pas extraire l’heure de nuit de la problématique du temps de travail de nuit à nous de lui faire comprendre que pour quelques centimes d’euros nous ne céderons pas sur nos conditions de travail et sur la reconnaissance de la pénibilité qui a laissé nombreuses traces physiques ou mentales sur des générations de Postiers en réduisant ainsi leur espérance de vie
Comme il n’y a pas de consigne nationale pour éradiquer les 2 nuits sur 4 et que c’est aux DOTC qu’appartient la négociation , nous pouvons être tranquille car comme sur Bordeaux nous avons une direction très ouverte au dialogue ( à bâton rompu ……..)
Pour gagner étendons le mouvement , unité à la base