Samedi 11 février 2023, c’était la quatrième manifestation intersyndicale enclenchée depuis le début de l’offensive menée par le gouvernement à l’encontre des travailleur·euses et leurs retraites. Cette fois au moins 100 000 personnes étaient dans les rues de Toulouse - c’est même pas les syndicats qui le disent mais La Dépêche du Midi, journal peu suspect d’être un allié - tout·es uni·es face à une contre-réforme des retraites qui n’en finit plus d’être détestée par une majeure partie de l’opinion.

Quelques jours plus tôt, Elisabeth Borne avait déclaré que l’âge de départ de la retraite n’était pas négociable. Cela tombe bien car nous ne voulons pas négocier ! Nous exigeons le retrait pur et simple de ce projet de loi, ainsi que le retour à la retraite à 60 ans, 55 ans pour les métiers les plus pénibles.

Le discours du gouvernement devient même un atout pour notre classe car, plus l’examen de la loi avance, plus nous sommes nombreuses et nombreux dans les rues. En plus, cette semaine une demi-douzaine d’universités ont voté le blocage. C’est un début prometteur, certes, mais nous ne devons pas en rester là.

Pour vaincre dans cette lutte, il est primordial de s’organiser, d’élaborer des stratégies d’opposition dans les entreprises, de soutenir les piquets et les blocages, d’alimenter les caisses de grève pour soutenir les plus précaires, bref de rendre le maintien de cette loi intenable pour ses porteurs. Notre solidarité est notre principale force et elle seule peut les faire plier. Mais le temps presse car le gouvernement ne prendra pas de vacances. Contre cette agression, pour défendre nos vies et notre santé, un seul mot d’ordre : on lâche rien, on construit la grève générale et on se donne rendez-vous le jeudi 16 février !