Après le succès du 19, remettons ça le 31 janvier et les jours qui suivent jusqu’au retrait de cette réforme. Construisons et renforçons la grève pour abaisser l’âge de départ à la retraite et le nombre d’annuités. En tant que travailleuses et travailleurs, nous trimons assez pour avoir le droit de profiter d’un nouveau temps de vie en bonne santé, libéré·es de l’exploitation, et le plus tôt sera le mieux.

413 milliards pour l’armée, 200 milliards d’aides aux entreprises (CICE et autres), distribuées sans conditions (contrairement aux allocations chômage), versées chaque année par l’État, alors qu’il manquerait 12 milliards pour les retraites. Rien pour nos hôpitaux, nos écoles ! Et pas d’augmentation de salaires !

Le GIEC répond : « ce coup-ci, pas nous »

Voilà les choix de Macron le va-t-en-guerre contre nos acquis sociaux et les services publics.

() Le prolétaire, l’État et le bourgeois

Pourtant, il suffirait d’augmenter nos salaires et d’obtenir l’égalité femmes/hommes pour alimenter les caisses de retraite par une augmentation mécanique des cotisations sociales. Mais les gouvernements successifs préfèrent exonérer les patrons de ces cotisations. Le rapport 2019 des comptes de la Sécurité sociale indiquait que ces exonérations ont atteint 66 milliards en 2019, dont une grande partie a été compensée par l’État. Avec de telles sommes, il pourrait investir dans les services publics, et embaucher les personnels avec le statut de fonctionnaire.

Macron, dans cette logique, veut maintenant nous faire travailler plus longtemps.

C’est plus de précarité et de risques pour notre santé. C’est aussi nous faire partir avec des pensions moindres en augmentant le nombre d’annuités. Mais notre corps et notre esprit ne supportent plus ces contraintes et donc, pour beaucoup, nous aurons une décote (si nous ne sommes pas morts avant).

Que valent notre santé et notre bonheur face aux profits des entreprises qui battent des records (80 milliards en 2022) pendant que nous subissons l’inflation ? Aux yeux de Macron et du MEDEF : RIEN. L’effet d’aubaine est formidable pour les assureurs privés qui proposent des complémentaires pour celles et ceux qui peuvent se les payer.

Construisons la reconduction

Face à cette logique de prédateur qui voudrait que nous produisions toujours plus et plus longtemps quitte à détruire la planète, le vivant et notre santé, unissons nos forces.

Bloquons, avant d’être bloqué·es.

Les grèves stoppent la production. Elles mettent en évidence que c’est nous qui produisons les richesses. Les capitalistes se les accaparent et nous laissent des miettes. D’autres choix sont possibles par le rapport de force pour les faire plier.

La CNT-STE 75 appelle l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale à se réunir en assemblée générale au niveau local pour décider et imposer les modalités de la grève. La CNT-STE 75 soutient toutes les initiatives pour mettre en place des caisses de grève.

Travaillons toutes et tous, moins et autrement !

La CNT revendique :

  • • L’abaissement de l’âge légal de départ à la retraite pour profiter de la vie
  • • La hausse des pensions
  • • La hausse des salaires pour faire face à l’inflation et financer nos retraites grâce aux cotisations
  • • L’abandon de la décote et de la surcote

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