Lettre d'information de la CNT en région parisienne
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Merci, Monsieur le ministre d’arrêter de vous servir de nous comme marchepied pour 2027. Nos élèves valent mieux que ça.
Un « choc des savoirs » pour avoir, encore, des « nouveaux programmes ». Un « pacte » pour avoir « un enseignant dans chaque classe » ? Et plein d’autres programmes PHARE, APQ, autoévaluation… Et si on s’intéressait juste à nos conditions de travail ?
Il y a de moins en moins de candidates et de candidats aux concours. Et donc moins de personnels dans les établissements scolaires. L’embauche massive de précaires n’y change rien. Et l’augmentation des démissions de précaires comme de titulaires, et des mises en disponibilité causées par l’impossibilité des mutations se poursuit.
Et au mois d’octobre, on nous invente une « prime exceptionnelle ». Super : entre trois cents et huit cents euros. Oui, mais non. Bien sûr, on la prend, car elle nous est due. Ensuite cela a déjà existé. C’est une « primepouvoird’achat ». La valeur de notre point d’indice (qui sert à calculer notre traitement brut) est tellement gelée que cette prime sert surtout de rattrapage partiel de l’inflation. Cette mesure concerne toute la fonction publique d’État, mais pour les AESH, on verra l’année prochaine…
Il n’y a toujours pas de « revalorisation historique »
Augmenter une prime (ISAE, ISOE), ce n’est pas augmenter le traitement. Augmenter de 1 ou 2 % notre point d’indice quand l’inflation est au moins à 5 %, ce n’est pas augmenter notre paye. Sans oublier que dans certaines catégories de produits comme l’alimentaire, l’inflation est plutôt à deux chiffres.
D’heures sup’ de pacte en primes biscornues, on fait semblant d’augmenter le « revenu disponible des ménages ». Cela reste un paravent pour cacher la misère et dégrade nos conditions de travail avec cette course à l’échalote, en plus de notre travail. Et tout ça n’améliorera pas notre retraite. Pour le calcul de la pension, c’est le traitement brut qui compte. Quant aux points de notre Retraite additionnelle de la Fonction publique (RAFP, pension complémentaire calculée sur les primes), ils sont calculés chaque année. Et devinez quoi ? Leur valeur peut être gelée.
Ne soyons pas dupes
Plus il y a de primes, moins les salaires augmentent. Les bonus dépendent très vite de critères peu professionnels. Le premier est le critère de genre. Plus il y a de carottes à distribuer, moins les femmes en récoltent ; plus l’inégalité femmes-hommes augmente.
Bien sûr, une véritable augmentation de notre traitement ne résoudra pas tous les problèmes. C’est juste un premier pas. Et ce début, il faudra l’arracher. Comme souvent, en se réunissant en Assemblée générale (AG), en se préparant à une lutte d’arrachepied, et en construisant la grève.
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Page 1, édito
Page 2, "Pas d’élève à la rue" et Non aux réquisitions des logements étudiants
Page 3, Palestine : Halte au massacre
Page 4, Non au SNU