Staf cnt

Doux, doux, doux comme les désastres inhérents à l’élevage dans le système agro-industriel …

Doux, doux, doux comme les désastres inhérents à l’élevage dans le système agro-industriel …

Doux, c’est la barbarie des traitements infligés aux animaux dans les poulaillers industriels. En effet, les « poulets » – pas plus que les porcs ailleurs – ne sont considérés comme des êtres vivants et sensibles mais comme une matière première dont certains tirent un maximum de profit. L’entassement des bêtes entraîne leur mutilation, le recours systématique aux antibiotiques, anabolisants et  produits chimiques de toutes sortes pour pallier les ravages de ces installations concentrationnaires. (suite…)

Chez Doux il n’y a pas que la volaille que l’on plume !

Chez Doux il n’y a pas que la volaille que l’on plume !

Depuis sa création le groupe Doux n’a jamais été présenté comme un exemple à suivre pour ce qui est des conditions de travail, des relations humaines et des progrès sociaux au sein de l’entreprise. Ce groupe a plutôt cumulé tous les défauts et autres errements propres à une entreprise « capitalo-familiale », ce que ne cesse de dénoncer la C.N.T. depuis longtemps.

Les dirigeants de cette entreprise ignorent les expressions , et encore moins leur application, que sont « l’autogestion », « la concertation », « la responsabilité individuelle » qui, seules, peuvent permettre le bon fonctionnement d’une entité humaine qu’est (que devrait être) une entreprise économique, quelle qu’elle soit. (suite…)

Le « SYSTÈME DOUX » n’existe pas !

Le  « SYSTÈME DOUX » n’existe pas !

Il n’y a pas de « système Doux », contrairement à ce que nous serinent les médias depuis des mois, laissant entendre qu’il y aurait là un modèle agro-industriel original, dont la faillite tiendrait à ses défauts propres et ne remettrait pas fondamentalement en cause le système économique global.

La réalité, c’est qu’il y a UN système capitaliste, monstrueux et multiforme, dont notre héros local n’est qu’un des nombreux avatars, conservant quelques traits archaïques de l’entreprise familiale, mais très au fait des méthodes modernes d’exploitation de la sueur humaine. (suite…)

L’usine aux ouvriers !

L’usine aux ouvriers !

Les patrons, les politiques, les experts en économie libérale nous le rabâchent à longueur de temps à la télé, à la radio, dans les journaux: l’entreprise privée est le système le plus efficace pour produire des biens de consommation. Parce qu’il y aurait un intérêt personnel, l’entrepreneur privé gérerait au mieux son entreprise, il produirait les meilleurs produits dans les meilleures conditions et au meilleur prix pour le plus grand bonheur de tous. C’est donc logique de lui accorder les financements et au besoin les subventions qu’ qu’il réclame.

Doux démontre le contraire. Que dire de la qualité de ses produits, des conditions de travail dans ses  usines, de l’impact environnemental des élevages intensifs ? Il a géré financements et subventions pour son profit, pas pour le bonheur des consommateurs, ni pour celui de ses employés. Et il n’est pas le seul: Peugeot, Fralib, Arcelor Mittal, Sanofi… (suite…)

les coopératives ouvrières : une alternative* ?

articles du PDG n°6

«les coopératives ouvrières : une alternative* ? »

Dans ce monde où les entreprises se vendent, s’échangent, se délocalisent, licencient au gré des humeurs, des intérêts des patrons et des actionnaires, des cours de la bourse, des crises de tout ordre, comment les salariés peuvent-ils s’organiser pour se protéger ? C’est leur travail qui fait la valeur de l’entreprise, mais dans une société où la propriété des outils de production leur échappe, ils n’ont pas leur mot à dire : Les patrons ou les actionnaires peuvent décider à tout moment de les licencier.

Les coopératives ouvrières, de par leur statut, permettent de résoudre les problèmes liés à la propriété de l’entreprise. Elles font l’économie d’un patron et du rapport de force patron/salariés. Dans une coopérative, chaque salarié-associé possède une partie du capital de l’entreprise, propriété collective. (suite…)

La défense du pouvoir d’achat : un consensus trompeur

(articles parus dans le : PDGn°5)

La défense du pouvoir d’achat : un consensus trompeur

La classe dominante est formelle et unanime : il faut défendre le pouvoir d’achat !

Sarkozy s’est autoproclamé « président du pouvoir d’achat », les socialistes, leurs alliés et leurs publicistes regrettent de ne pas avoir inventé la formule pendant que Leclerc détourne les slogans et des images de mai 68 pour en faire des publicités murales de 12m2

Un tel consensus est surprenant sinon suspect et démontre au passage que le pouvoir d’achat est bel et bien le seul pouvoir concédé au peuple. En effet, entend-on les mêmes jurer qu’ils se battront corps et âmes pour la défense du « pouvoir de contestation », du « pouvoir de décision », du « pouvoir d’auto-organisation » du peuple ? (suite…)

C’est nous qui TRAVAILLONS, C’EST NOUS QUI DECIDONS !

(articles parus dans le : PDGn°4)

 » LE TRAVAIL C’EST LA SANTÉ «  ( Vieil adage )

Un mot n’est jamais neutre. Il transporte avec lui l’histoire des générations qui l’ont forgé et même si on n’en a plus clairement conscience, cette histoire est toujours là. Ainsi le mot « travail », issu comme l’espagnol « trabajo » du nom d’un instrument de torture, le « trepalium ». Ain­si ses équivalents ger­maniques (Arbeit, arbejde …) ou slaves (robota), dont la racine exprime l’idée de misère, de malheur.

Comment dans ces condi­tions ne pas se poser la question : Si le « travail » est ressenti – même inconsciem­ment – comme quelque-chose de désa­gréable, à qui profitent ces sentences mo­rales qui le décrivent comme naturel, sain, épa­nouissant et ont envahi notre paysage men­tal à tel point que nous ne les remet­tons jamais en cause ? À qui, sinon aux puissants qui ont tout inté­rêt à pré­senter l’ordre éta­bli comme im­muable, avec d’un côté ceux qui triment et de l’autre ceux qui jouissent? (suite…)

Pour des services publics … et gratuits en plus

(articles parus dans le : PDGn°3)

Pour des services publics … et gratuits en plus

Les tenants de délégation de la distribution d’eau au privé reprochent aux défenseurs du retour à une régie municipale d’avoir une position idéologique ( comme si la leur ne l’était pas !). Eh bien ! Oui ! Nous défendons le principe de la régie municipale par idéologie et nous avons de bonnes raisons pour cela. En effet, notre idéologie repose sur les idéaux de service public que nous défendons contre le « pragmatisme » de ceux qui prônent la privatisation au nom du principe d’efficacité qui n’est qu’un masque. Pourquoi ? (suite…)

A propos de sécurité sociale et de charges

A propos de sécurité sociale et de charges …(article paru dans le : PDGn°1)

On nous dit que les patrons n’embauchent pas parce que les “charges sociales” sont trop lourdes. Cela fait des années que le patronat travaille d’arrache-pied à s’exo­nérer de ses trop lourdes cotisations, fiscales (zones franches défiscalisées) ou sociales (contrats “aidés” et heures sup). Bien sûr il n’a jamais embauché plus pour autant.

Et d’ailleurs, c’est quoi exactement ces fameuses “charges sociales”, dont on nous rebat les oreilles depuis des années? (suite…)

Catégories