Pour le retrait des ordonnances Macron : la CNT 13 appelle à se mobiliser et à faire usage du droit de grève !
À Marseille, la CNT 13 appelle à participer à la MANIFESTATION
• départ Vieux Port Jeudi 16 novembre 2017 • 10 h 30
Rendez-vous devant le manège, place Général-de-Gaulle
Conscients de l’inefficacité des journées de grève éparpillées, nous vous invitons après la manifestation, à une assemblée à 15 heures afin de discuter et débattre de façon critique et constructive, du mouvement actuel, des actions à mener, des stratégies à changer, du rôle du syndicalisme en 2017, de l’urgence de s’engager et de lutter etc. Profitons de cette journée de grève pour nous rencontrer, échanger, réfléchir, s’organiser ensemble !
ASSEMBLÉE OUVERTE • 15 h à MILLE BÂBORDS • 61 rue Consolat 13001 Marseille
Face à la machine de guerre sociale, passons ensemble à l’offensive !
Avec l’élection de Macron, on savait que la rentrée serait rude. Les ordonnances qui passent en force pour démanteler le code du travail, les suppressions de postes dans la fonction publique ou les attaques renouvelées contre les retraites et l’assurance chômage, les insultes envers les travailleuses et travailleurs, ce ne sont pas les sujets qui manquent pour se mobiliser !
Compétition, évaluation permanente, suprématie des chefs sur les salariés, individualisme et consommation forcenée… Chacun est contraint, au mieux de défendre son confort, au pire d’organiser sa survie, alors que quelques-uns s’accaparent tout.
Dans l’Éducation, les hôpitaux, les collectivités territoriales et les autres secteurs, depuis longtemps mesures et réformes rétrogrades se succèdent et détruisent nos conditions de travail alors que nous nous démenons pour continuer d’assurer nos missions.
Mais cela devient de plus en plus dur : réduction des postes, manque de remplaçants, précarisation de personnels pourtant essentiels, manque de formation, salaires dérisoires, personnels jetés à la fin de leurs contrats, détresse des collègues et des usagers, réformes déconnectées de nos besoins, baisse de nos budgets, répression des syndicalistes, des manifestants ou de celles et ceux qui osent résister dans la rue, dans les ZAD, dans les quartiers populaires ou au travail.
Affirmons nos solidarités
et construisons une riposte générale !
Construisons une riposte générale, donnons-lui des suites, organisons-nous pour mettre en place des solidarités entre nous tous : public, privé, retraités, jeunes, chômeuses et chômeurs. Pour cela, discutons avec tous nos collègues, retrouvons-nous en AG, reconstruisons ensemble du collectif et des solidarités interprofessionnelles, reprenons le pouvoir sur nos outils de travail, réinventons nos vies et notre société.
Certes, tout cela prend du temps et de l’énergie. Mais est-ce plus dur que de se retrouver isolés dans nos difficultés ou de se sentir seul contre tous ?
Prenons le temps de construire ensemble les outils et les bases d’une société plus juste. On ne transformera rien en un seul jour, ni non plus en cédant notre voix à l’un ou l’autre bureaucrate, leader plus ou moins charismatique, toujours prêt à négocier sur notre dos…
Pour un autre futur
Coupure de la société entre chômeurs et précaires d’un côté, salariés de l’autre et, pour ces derniers, course à la rentabilité, à la productivité, liquidation de la notion de service public, limitation de la protection sociale, dictature de l’économie, sur-exploitation et pollution industrielle et nucléaire du milieu naturel, notre bien commun à tous, commerce cynique des armes et militarisation de la société, bénéfices monstrueux des financiers et misère sans nom de ceux à qui est refusé même l’indispensable... Ce monde hideux qu’on nous impose en même temps qu’on nous demande de le fabriquer, nous, les salarié.e.s, nous pouvons le refuser.
Parce que nous fabriquons toutes les marchandises et assurons tous les services, il faut que nous organisions la production pour le bien de toute la collectivité et non pour le plus grand profit ou pour l’ambition démesurée de quelques-uns. C’est pourquoi le syndicalisme doit redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : révolu-tionnaire, c’est-à-dire porteur d’un projet pour une société plus juste, plus égalitaire, plus libre...
Aussi la CNT a-t-elle dès à présent une pratique syndicale qui dépasse la cogestion frileuse de la société telle qu’elle est. II s’agit, bien entendu de défendre les intérêts immédiats de toutes et tous mais aussi d’ébaucher dès maintenant un autre futur, en adoptant une méthodologie syndicale en rupture avec les schémas hiérarchiques qui régissent notre présent. La CNT, c’est l’effort militant à la place de la bureaucratisation ; c’est la solidarité interprofessionnelle à la place du corporatisme ; c’est un syndicalisme libre de toute interférence politicienne. Pour la CNT, ce qui est fondamental, c’est que les gens décident pour et par eux-mêmes. Dans la section, dans le syndicat, c’est l’assemblée générale qui décide de tout : pas de mots d’ordre parachutés, pas de « ligne » à suivre, pas d’arrière-pensées politiciennes...
« Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir ! »
Pour le retrait des ordonnances Macron : la CNT 13 appelle à se mobiliser et à faire usage du droit de grève !
À Marseille, la CNT 13 appelle à participer à la MANIFESTATION
• départ Vieux Port Jeudi 16 novembre 2017 • 10 h 30
Rendez-vous devant le manège, place Général-de-Gaulle
Conscients de l’inefficacité des journées de grève éparpillées, nous vous invitons après la manifestation, à une assemblée à 15 heures afin de discuter et débattre de façon critique et constructive, du mouvement actuel, des actions à mener, des stratégies à changer, du rôle du syndicalisme en 2017, de l’urgence de s’engager et de lutter etc. Profitons de cette journée de grève pour nous rencontrer, échanger, réfléchir, s’organiser ensemble !
ASSEMBLÉE OUVERTE • 15 h à MILLE BÂBORDS • 61 rue Consolat 13001 Marseille