Jeudi 12 Juillet 2012, la direction de PSA a annoncé des mesures drastiques : fermeture du site d’Aulnay, suppression de 1500 postes à Rennes, sans compter les plus de 3600 emplois dégommés dans les effectifs hors production, dont 1500 dans la recherche et le développement.
Le seul motif invoqué étant la crise, comme de bien entendu. Mais va falloir voir à nous expliquer une ou deux choses . Tout d’abord, pourquoi Philippe Varin a refusé une aide de l’Etat ou une entrée au capital ?« Nous avons une sécurité financière importante, ce qui fait que ce sujet n’est pas à l’ordre du jour », a-t-il dit lors d’une conférence de presse en marge du comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire. Il se fout de qui celui là ? S’il n’y a pas de difficulté financière, pourquoi licencier ? S’il y en a, pourquoi refuser l’aide publique ? Pour nous, les choses sont très claires. PSA ne cherche qu’à maintenir son taux de profits pour le plus grand plaisir de la famille Peugeot (qui, comme tout le monde sait, galère pour finir ses fins de mois) et des actionnaires. Un contrôle publique pour ces boss du capitalisme français est inacceptable. Pas pour nous les travailleurs. Nous ne sommes pas leur variable d’ajustement.
CNT ETPICS 57
Secteur Industrie Automobile et Métallurgie
Section PSA Metz