Pourquoi à la mairie ?
Parce que l’austérité ça marche aussi à Grenoble.
« Le plan de sauvegarde des services publics locaux » de Piolle, annoncé brutalement au mois de juin 2016, c’est d’abord la suppression de 180 postes et le non-renouvellement des emplois de nos collègues contractuel-les d’ici 2018.
Comme un patron du privé le maire dit « factoriser » sa politique sociale en détruisant massivement 6 % des emplois de la ville.
À cela s’ajoute un vaste programme de casse du service public de proximité :
- Fermeture d’établissements : 3 bibliothèques de quartier, 2 Maisons des habitants, des antennes mairies
- Suppression de postes et baisse de budget à la santé scolaire
- Baisse de 10% des dotations aux écoles
- Baisse des subventions aux associations
- Réduction des services aux personnes âgées
- Réduction d’horaires des services publics de proximité et augmentation des tarifs (Piscine, parking, bibliothèques)
Depuis le mois juin, la CNT, avec les agents-es et les habitant-es mobilisé-es, lutte contre le plan dit de sauvegarde.
Malgré les pétitions, grèves, rassemblements, interpellation des élu-es, perturbations de plusieurs conseils municipaux et l’annulation de celui du 11 juillet, la mairie s’obstine à maintenir son plan d’austérité et à mépriser la contestation des Grenoblois-es.
Plus que jamais nous devons continuer à nous battre et à lutter pour gagner !
Pourquoi la CNT ?
La CNT est un syndicat ouvert à tou.te.s les travailleurs et travailleuses souhaitant améliorer leurs conditions de travail et lutter contre le système capitaliste.
Il fonctionne selon des principes d’autogestion, de fédéralisme et d’autonomie locale.
Il organise des actions de solidarité au travail, de soutien à des mouvements de grève et participe à des luttes transversales comme l’antisexisme et l’antiracisme.
Contrairement aux autres organisations syndicales, la CNT refuse les permanent-es syndicaux, c’est-à-dire des salarié-es détaché-es par leur entreprise et rémunéré-es par cette dernière pour faire du syndicalisme. Pour qu’aucun-e syndicaliste ne soit coupé-e de la réalité du travail de celles et ceux qu’il-elle est censé-e défendre, tout le travail syndical de la CNT est effectué par les militant- es, en dehors des horaires de travail, sauf pour les délégué-es du personnel qui bénéficient d’heures de délégation.
En Isère, la CNT compte une union locale à Grenoble et trois syndicats de branche (éducation, industrie du commerce et des services, santé-social et collectivités territoriales). La CNT Isère organise des permanences au 102 (102 rue d’Alembert) à Grenoble tous les mercredis de 18h à 19h.
La CNT revendique :
- Le retrait pur et simple du plan dit de sauvegarde
- Le maintien des équipements de proximité et des postes
- La titularisation de tous les contrats précaires
- Une amélioration des conditions de travail : surcharge de travail, injonctions contradictoires, remplacement au pied levé, etc.
- La défense d’un service public de qualité et de proximité pour l’ensemble des Grenoblois-es