Sommaire :

150 ans de la Commune de Paris

  • La Commune, pour moi, c’est … ?
  • Rimbaud, « Solde »
  • Les Femmes dans la Commune : Louise Michel et Nathalie Lemel
  • Pierre Kropotkine : « La Commune de Paris »

Les luttes locales

  • Amendes distancielles, reconnaissance faciale…
  • Le sport, aliénation ou émancipation ?
  • Point de vue : la culture en mal-être – Les Sons of Biche
  • 5G, plus de débit et de connectivité pour moins de vie et de réalité
  • Amazon Briec
  • 8 mars 2021
  • AESH : témoignage d’une camarade de Brest
  • Brèves locales

De par le monde…

  • Interview de Pounz
  • Interview de Ced, syndiqué CNT, activiste hip-hop, compilation en soutien à Pablo Hasél
  • Vos déserts font désordres
  • « Jeunesse confinée, jeunesse sacrifiée »
  • Travail social en lutte
  • S’en sortir
  • « Et alors je pleure »
  • « On baissera pas les bras »

Édito :

Un édito c’est pour commencer… Et là que dire, par quoi commencer ? Avec une année marquée par un contexte si fragile pour l’ensemble de la population, tant sur le plan sanitaire, qu’économique ou social, les sujets sont aussi difficiles que nombreux. Le ras-le-bol général, nous le vivons, nous le percevons tous les jours, après une année dictée sous des ordres de confinement, couvre-feu, fermetures, interruptions de nos relations sociales.

Mais ce ras-le-bol, cette colère, s’expriment largement dans les luttes menées actuellement. Les manifestations contre la loi de sécurité globale étaient des occasions de montrer que nos revendications sont loin d’être confinées, que la jeunesse n’est surtout pas prête à se taire. Depuis novembre, elles continuent de rassembler en nombre. Elles sont à la fois des espaces de lutte et d’expression des colères. Les colères qui malheureusement perdurent depuis longtemps : politiques sécuritaires, violences policières, montée du fascisme. A celles-ci s’ajoutent de plus récentes avec des mesures liberticides toujours plus nombreuses depuis le début de la crise sanitaire : loi sécurité globale, fichage des individus, loi de gestion des urgences sanitaires... Tout est fait pour que le Monarque ne subisse pas l’opposition !

Ajoutez à cela un zeste de 5G, déployée malgré les manifestations et pétitions qu’elle a générées... Mais comme toujours la classe dominante n’a que faire des préoccupations du peuple (ces sauvages amish-gauchistes)... Et pour finir, la grande nouveauté du passeport vert, parce que le vert ça fait écolo, beaucoup plus tendance que l’étoile jaune ! Mais réjouissons-nous, ce ce système qui conduit l’humanité à sa perte touche à sa fin, et il le sait. Face à la menace de son anéantissement, il met tout en œuvre pour sauver les meubles, affichant aux yeux de toutes et de tous son ignominie.

Profitons donc de cette belle occasion qu’est l’anniversaire des 150 ans de la Commune pour descendre dans la rue, se retrouver, échanger, créer, avec nos amie.s. acteurs et actrices de la culture qui occupent depuis plusieurs semaines les théâtres, construire, et vivre. Les luttes en cours conciliées avec l’hommage aux Communards et aux Pétroleuses sont l’occasion pour la CNT interpro-Brest d’affirmer son positionnement, et de le clarifier, si nécessaire. Et finissons en chanson en plagiant un peu Zoufris Maracas : nous on vous écrit un p’tit édito, parce qu’on sait "pas trop comment vous dire, qu’une petite révolution nous redonnera tous le sourire !".