à Marseille, l’assemblée générale des travailleurs du spectacle et des précaires en lutte appelle avec l’intersyndicale CNT 13, SUD Culture Solidaires 13, CGT Spectacle 13
à une manifestation et actions Lundi 16 juin 2014 à 15h00 Rendez-vous devant le MEDEF (place du général de Gaulle, Marseille)
Et ensuite a une
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LUTTE
Lundi 16 juin à 18h30
Au local de Solidaires, 29, bd Longchamp 13001 Marseille
Non à l’agrément du protocole d’accord UNEDIC DU 22 MARS 2014 ! Halte a la précarité !
pour préparer les actions du 18 juin, date de réunion du Conseil National de l’Emploi
pour préparer la riposte a venir,
pour partager les informations des mobilisations partout et ailleurs,
pour organiser les moyens de la grève,
pour agir et rencontrer les travailleurs intermittents des festivals a venir,
pour agir et rencontrer les travailleurs de l’audiovisuel, du cinema et de la télévision,
pour couvrir la ville d’affiches de nos luttes,
pour …
La liste est longue ! et elle ne fait que commencer ! Organisons nous ! Rassemblons nous ! Parlons et agissons !
C’EST TOUS ENSEMBLE QU’IL FAUT LUTTER ! SOLIDARITÉ ! (avec les travailleurs en grève du printemps des comédiens, du festival d’art lyrique et tant d’autres !)
A chaque (re)négociation UNEDIC, le MEDEF et ses sbires révisent à la baisse les droits des salarié-es précaires, ceux, celles à emploi discontinu mais aussi des travailleur-ses privé-es d’emploi. La réduction des droits au chômage, c’est la mise en concurrence accrue des travailleur-ses, qui permet aux employeurs de nous imposer une dégradation croissante des emplois (salaires, conditions de travail) : la lutte pour les droits des chômeur-ses est une lutte pour les droits de toutes les salarié-es ! Le chômage et la précarité concernent en effet aujourd’hui en France plus de 9,5 millions de travailleur-ses. 80% des emplois créés sont des CDD et 40% seulement des chômeurs officiels perçoivent des allocations chômage !
Pour nous l’équité devrait prendre d’autres formes !
Pour tou-tes les travailleur-ses, qu’ils/elles soient à emploi stable ou discontinus, flexibles et/ou précaires, quelque soit leur secteur d’industrie, il faut un système juste et équilibré d’indemnisation chômage, un système mutualiste qui garantisse des revenus suffisant à chacun au lieu du système actuel qui privilégie les plus riches et exclue les plus précaires.