Articles avec le tag ‘répression’

La comparution immédiate, c’est non !

mercredi 4 mai 2016

Adaptation d’un tract de la CNT région parisienne contre la comparution immédiate…

> Le tract de la CNT région parisienne contre la comparution immédiate

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Ni chair à patrons, ni chair à matraques !

lundi 4 avril 2016

Loin de s’essouffler, le mouvement de lutte contre la loi Travail prend de l’ampleur, tant dans la grève que dans la mobilisation dans la rue. Parallèlement, les violences policières s’accentuent. Ne nous laissons pas intimider. La répression ne nous empêchera pas de manifester, bien au contraire ! Les mardi 5 et samedi 9 avril 2016, descendons massivement dans la rue pour exiger le retrait de la loi Travail ! Carte des différents rendez-vous : http://lutt.es/lt/map/

Violences policières commises dans plusieurs villes les 9, 17 et 24 mars
(un montage réalisé par « Révolution Permanente », un courant du NPA)

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Répression à l’issue de la manifestation du 31 mars à Lille
(une vidéo réalisée par un militant de l’union des syndicats CNT du Nord Pas-de-Calais)

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Répression à l’issue de la manifestation du 31 mars à Grenoble
(une vidéo réalisée par Stéphane Trouille)

La liste des villes où des violences policières ont été commises le 31 mars est longue et les faits n’ont malheureusement pas toujours été filmés. Concernant Paris, Rennes et Marseille, voici 3 liens dont l’un pointe vers un témoignage écrit et l’autre vers deux communiqués :

> Compte-rendu subjectif d’un médic’ présent sur la manif du 31/03 à Paris
> Communiqué de l’UL CNT de Rennes contre la répression survenue dans cette ville le 31/03
> Communiqué de la CNT 13 contre la répression survenue lors de la manif du 31/03 à Marseille

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Solidarité internationale : non à la loi « de sécurité publique » (ley mordaza) du gouvernement espagnol !

vendredi 27 février 2015

Communiqué de la CNT 66 :

Ce mercredi 25 février 2015, à l’initiative de la CNT 66, CNT-SO et Solidaires auxquels se sont joints le NPA, le groupe Puig Antich et le PC, s’est tenu devant le Consulat d’Espagne à Perpignan un rassemblement pour dénoncer la loi « de sécurité publique » dite « loi du bâillon » (ley mordaza). Le gouvernement espagnol multiplie les attaques anti-ouvrières et anti-sociales à tel point que les syndicats espagnols parlent de « fascisation du régime ». Cette loi liberticide a pour but de bâillonner toute résistance sociale et va être votée par le Parlement espagnol en mars 2015. Une délégation a remis une lettre à la représentante du Consul de Perpignan demandant l’arrêt immédiat de toutes les poursuites de militants pour fait de résistance sociale et la libération de ceux incarcérés pour les mêmes raisons. Et le rejet de cette loi. Pour en savoir plus, voir le site web de la CNT 66 ainsi que le tract du réseau syndical international de solidarité et de luttes. D’autres manifestations similaires sont prévues en France. La prochaine aura lieu à l’appel de la CNT 30 et de Solidaires 30 samedi 28 février 2015 à 16h à Nîmes, place Montcalm, au pied de la plaque d’hommage à la résistance anti-franquiste.

Reportage réalisé le 25 février 2015 par France3 Pays Catalan :

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Sur la ZAD du Testet comme ailleurs, non à la violence d’État !

lundi 27 octobre 2014

Rémi, un manifestant opposé au barrage de Sivens (Tarn), a été tué le 26 octobre 2014 sur la ZAD du Testet. Des rassemblements en hommage à Rémi et contre la violence d’État ont eu lieu les 26 et 27 octobre dans de nombreuses villes. Liste non exhaustive : Paris, Bruxelles, Albi, Nantes, Gap, Périgueux, Forcalquier, Brest, Marseille, Poitiers, Redon, Rouen, Rennes, Lyon, St Étienne, Chambéry, Nîmes, Foix, Gaillac, Tulle, Montpellier, Lille, Bordeaux, Pau, Aurillac, Caen, Auxerre, Grenoble, St Brieuc, Toulouse…

D’autres rassemblements sont annoncées pour le mardi 28 octobre devant plusieurs préfectures et sous-préfectures, comme celles par exemple de Bayonne (18h30), Montpellier (19h30), Moulins (17h30) et Limoges (18h).

Pour savoir si un rassemblement est organisé près de chez vous (le 28 octobre ou les jours suivants), cliquez sur les liens indiqués à la fin de cet article.

Vidéo en hommage à Rémi :

Vidéo du rassemblement organisé le 26 octobre à Gaillac :

Appel à solidarité de ZADistes de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) :

Pendant la nuit de samedi à dimanche, un manifestant, Rémi, a été tué au cours des affrontements qui se sont déroulés lors du rassemblement contre le barrage de Sivens au Testet. Environ 7000 personnes ont convergé sur la ZAD du Testet après des mois d’attaques policières, de destruction de la zone humide et des habitats de ceux qui la défendaient. En fin d’après midi, puis plus tard dans la nuit, des dizaines de personnes s’en sont pris aux forces de l’ordre qui protégeaient le chantier. Elles souhaitaient ainsi marquer leur colère et retarder la reprise des travaux, initialement prévue pour lundi. Elles ont été repoussées à coups de flashballs, de grenades assourdissantes, de désencerclement et de gaz lacrymogènes. D’après les témoignages des camarades du Testet, la personne décédée se serait écroulée suite à des tirs de grenade puis aurait été emmenée par les forces de l’ordre. La Préfecture affirme ne rien vouloir déclarer à ce sujet avant le résultat public de l’autopsie lundi. Le gouvernement a déjà commencé à stigmatiser les manifestants et tente de diviser pour noyer le poisson. Mais ils savent bien que, quoi qu’ils fassent, cette mort aura des conséquences explosives.

Ce décès révoltant n’est malheureusement pas surprenant dans ce contexte. A Notre-Dame-des-Landes, au Testet et partout où nous nous opposons à leurs desseins, nous avons dû faire face au déploiement accru de la violence d’État. Si nous avons bien compris de notre côté que nous ne pouvions nous contenter de les regarder docilement détruire nos vies, eux ont démontré qu’ils ne nous feraient aucun cadeau. Pendant les mois d’expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, de nombreux camarades ont été blessés gravement par des tirs de flasballs et grenades. Sur la seule manifestation du 22 février 2014 à Nantes, 3 personnes, visées à la tête par des flashballs, ont perdu un œil. Depuis des semaines au Testet, plusieurs personnes ont été blessées elles aussi, et d’autres accidents tragiques ont été évités de justesse lorsque des opposants se sont faits délogés, notamment des cabanes qu’ils avaient construites dans les arbres. Pourtant, c’est bien, entre autre, parce que des milliers de personnes se sont opposées physiquement aux travaux, aux expulsions, à l’occupation policière de leurs lieux de vie que le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est aujourd’hui moribond, et que le barrage du Testet et ceux qui devaient lui succéder sont largement remis en question. C’est cet engagement en acte qui a donné une puissance contagieuse à ces luttes et qui menace partout aujourd’hui l’aménagement marchand du territoire.

Plus quotidiennement, la répression s’exerce face à ceux qui luttent dans les prisons, dans les quartiers et dans les centres de rétention et entraîne là aussi son lot de morts trop souvent oubliées, plusieurs dizaines chaque année. Face aux soulèvements et insoumissions, la démocratie libérale montre qu’elle ne tient pas seulement par la domestication minutieuse des individus et des espaces de vie ou par les dominations économiques et sociales, mais aussi par un usage déterminé de la terreur.

Nous appelons à occuper les rues et les lieux de pouvoir pour marquer notre tristesse, saluer la mémoire du camarade tué ce samedi et pour exprimer notre colère face à la violence d’État. Nous ne les laisserons pas nous tuer avec leurs armes dites « non létales ». Réagissons avec force pour qu’il y ait un avant et un après cette mort. Affirmons plus fort que jamais notre solidarité avec tous ceux qui luttent au Testet et ailleurs contre leurs projets guidés par les logiques de contrôle et de profit, mais aussi avec tous ceux qui tombent plus silencieusement sous les coups de la répression partout ailleurs. Nous ne nous laisserons ni diviser ni paralyser par la peur. Nous continuerons à vivre et lutter sur les espaces qu’ils rêvent d’anéantir, et à leur faire obstacle. Nous ne laisserons pas le silence retomber, nous n’oublierons pas !

Pour en savoir plus sur la lutte contre le barrage de Sivens :

> ZAD du Testet
> Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet
> Vidéos de la conférence de presse du 10 septembre 2014 à Albi

Page facebook en hommage à Rémi : cliquer ici

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Entretien avec Aurore Martin, militante basque

mercredi 7 novembre 2012

Entretien vidéo avec Aurore Martin réalisé par Mediapart :

Communiqué du 32ème congrès confédéral de la CNT-F contre le mandat d’arrêt européen et l’arrestation de la militante basque Aurore Martin :

La Confédération Nationale du Travail, réunie à Metz du 1er au 4 novembre 2012, pour son 32ème congrès confédéral tient à dénoncer toutes les lois et mesures liberticides visant à museler l’expression syndicale et plus largement les voix du mouvement social en général.
Nous exigeons la suppression immédiate du Mandat d’arrêt européen, outil de répression de l’état et de ses intérêts. Nous condamnons également fermement l’interpellation de la militante basque, Aurore Martin, arrêtée près de Mauléon et remise aux autorités espagnoles, alors que s’ouvrait notre Congrès. Nous exigeons sa libération immédiate et son retour chez elle. Nous exprimons également notre soutien aux militants allemands des BZ extradés 30 ans après les faits dans le cadre de ce mandat européen et qui sont actuellement en procès, malgré leur grand âge et leur état de santé. A bas la répression étatique et judiciaire contres les militant.e.s syndicalistes et des mouvements sociaux. Solidarité internationale des travailleuses-eurs !

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