Articles avec le tag ‘précarité’

Solidarité avec les grévistes de la faim tunisiens en lutte contre la précarité et la répression !

lundi 1 février 2016

Le samedi 9 janvier 2015, le secrétariat international de la CNT appelait à un rassemblement devant l’ambassade de Tunisie à Paris en soutien aux 28 grévistes de la faim qui, depuis le 17 décembre 2015, occupent à Tunis le local de l’Union Générale des Étudiants de Tunisie (UGET). Ces camarades, membres de l’UGET ou militants de l’Union des Diplômés Chômeurs (UDC), payent leur engagement politique et syndical (sous le régime de Ben Ali et aujourd’hui) par un fichage du Ministère de l’intérieur qui les empêche d’accéder aux postes de la fonction publique.

> Appel à la solidarité (26/12/2015)
> Appel au rassemblement (07/01/2016)

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Alerte au grisou anti-social

jeudi 5 décembre 2013

Mercredi 4 décembre 2013 à Béthune, l’intersyndicale CGT, Solidaires et CNT du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais appelait à une manifestation contre l’austérité et les licenciements (cliquer ici pour lire l’appel).

Plusieurs centaines de personnes étaient présentes.

Ci-dessous un petit compte-rendu vidéo…

> Pour télécharger le fichier vidéo (5 Mo) :
clic droit sur ce lien puis « Enregistrer la cible du lien sous… »

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Daniel Mermet ou les délices de « l’autogestion joyeuse »

mercredi 26 juin 2013

Article d’Olivier Cyran publié le 26 juin 2013 sur le site « Article 11  » :

ReporterCe n’est jamais un plaisir de « tirer » sur son propre camp. Mais quand l’une des personnalités les plus influentes de l’audiovisuel « de gauche » adopte au quotidien des techniques de management dignes du patronat néolibéral le plus décomplexé, difficile de détourner les yeux. Enquête sur l’animateur un brin schizophrénique de « Là-bas si j’y suis », l’émission culte de France Inter. Lire la suite…

Pour en savoir plus :
lire l’analyse publiée le 7 août 2013 sur Rue 89

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D’égal à égales

dimanche 17 février 2013

Le 7 mars 2013, veille de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, l’union locale CNT de Chelles & Marne-la-Vallée (77) organise la projection « D’égal à égales », un film documentaire de 52 minutes réalisé en 2011 par Corinne Mélis et Christophe Cordier. Voir l’extrait vidéo ci-dessous et pour le film entier rendez-vous à 21h au cinéma Etoile Cosmos, 22 avenue de la Résistance à Chelles (tarif : 3,5 euros).

Cette projection sera l’occasion d’engager la discussion autour d’un forum féministe. Pour alimenter l’échange à l’issue de la séance, l’union locale CNT de Chelles & Marne-la-Vallée a fait le choix d’ouvrir un espace de réflexion en partenariat avec les associations MRAP, RESF et Ras l’Front. Si vous souhaitez témoigner de sujets aussi variés que le patriarcat, le racisme, les discriminations, les inégalités de salaires, la précarité, si vous partagez nos combats en faveur de l’égalité sociale, cette soiré est faite pour vous !

Quelques liens pour en savoir plus sur la lutte des femmes :

> Le 8 mars d’hier à aujourd’hui
> Femmes et précarité, une fatalité ?
> Le bulletin spécial « droits des femmes » publié par l’UL CNT de Chelles & MLV

Extrait du film :

Durée : 00:01:37

Clic droit ici pour télécharger cet extrait

Présentation du film :

Corinne Mélis et Christophe Cordier dressent dans leur film « D’égal à égales » le portrait de quatre femmes, migrantes ou filles d’immigrants, et syndicalistes. Ces pionnières ont choisi de s’engager alors qu’elles travaillent dans des secteurs réputés difficile pour le syndicalisme. Leurs parcours, entre action collective et émancipation individuelle, posent de façon concrète la question de l’articulation des luttes face à l’exploitation, le racisme et le sexisme. Anissa, Dorothée, Keira et Nora ont décidé de prendre la parole contre les inégalités. Elles sont issues de l’immigration et, à ce titre, elles subissent une triple discrimination : sexiste, raciste et sociale. D’égal à égales de Corinne Mélis et Christophe Cordier raconte leur prise de conscience, leurs luttes pour les droits des femmes, pour la reconnaissance et pour la dignité. Le film suit leurs itinéraires personnels d’où il ressort une réflexion sur l’émancipation individuelle et collective, car les deux réalisateur-es ont choisi de croiser les expériences d’Anissa, Dorothée, Keira et Nora avec les paroles des ouvrières de LIP, dans les années 1970. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salarié(e)s dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des services aux particuliers, d’industries à l’agonie, où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration. En provenance d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest, elles s’inscrivent dans une histoire migratoire post-coloniale qui imprègne leur cheminement individuel. Travailleuses et syndicalistes, elles bousculent les stéréotypes sur les « femmes immigrées ». Traversant et retraversant ces multiples frontières, elles incitent leurs interlocuteurs/trices à modifier leur regard sur les femmes, sur les immigré(e)s, sur les ouvrièr(e)s et les précaires. Par–delà les conflits du travail, elles nous racontent une démarche d’émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d’actualité, tandis que s’accentue la précarisation du salariat. Dans l’espoir d’être traitées, enfin, « d’égal à égales ».

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Ken Loach solidaire avec des salariés du nettoyage de Turin

dimanche 9 décembre 2012

En novembre 2012, le réalisateur britannique Ken Loach a refusé le prix que voulait lui octroyer le Torino Film Festival, rendez-vous cinématographique organisé du 23/11/12 au 01/12/12 par le Musée national du cinéma de Turin (Italie). Il a agi par solidarité avec des travailleurs de l’entreprise Rear, société externalisée chargée du nettoyage de ce musée.

« Des travailleurs ont perdu leur boulot parce qu’ils s’opposaient à des réductions de salaires […]. Il est injuste que les plus pauvres payent pour une crise économique dont ils ne sont pas responsables […]. Comment pouvais-je ne pas répondre à une demande de solidarité de la part de travailleurs qui ont été licenciés pour avoir défendu leurs droits ? Accepter le prix en faisant juste quelques commentaires critiques aurait
été faible et hypocrite
» a écrit Ken Loach dans une lettre envoyée à la direction du festival.

Le cinéaste a également expliqué sa décision en faisant le parallèle avec Bread and Roses, film qu’il a réalisé il y a douze ans et qui relate la lutte de deux employées d’une société de nettoyage aux États-Unis.

Ettore Scola (réalisateur et scénariste italien venu au festival pour recevoir un prix couronnant l’ensemble de sa carrière) et Gianni Amelio (réalisateur et directeur artistique du festival) ont traité Ken Loach d’ « idéologue obtus et narcissique ». Quant à Paolo Sorrentino (réalisateur et scénariste qui présidait le jury), il a évoqué un « retour aux divisions des années 1970 ». Enfin, à la demande des distributeurs, la projection au festival du dernier film de Ken Loach, La part des Anges, a été annulée. 

Conférence de presse organisée par des travailleurs de l’entreprise « Rear »
pour remercier Ken Loach de son acte de solidarité (vidéo en langue italienne) :

 

affiche-unione-sindicale-di-base-USB-rencontre-Ken-Loach-Turin-6dec2012-format270 Rencontre de Ken Loach avec les travailleurs licenciés / réunion publique / projection-débat :

Le 6 décembre 2012 à Turin, dans le cadre d’une grande réunion publique organisée par l’USB (Unione Sindicale di Base), Ken Loach – fidèle à son engagement pour la défense des travailleurs et contre toute forme d’exploitation – a rencontré les salariés de « Rear », entreprise sous contrat avec le Musée National du Cinéma de Turin. Étaient présents aussi des salarié-e-s de Fiat, des militant-e-s des mouvements de lutte pour le droit au logement, des étudiant-e-s, des précaires, des chômeur-euse-s, des travailleurs de la fonction publique, etc. La réunion a été suivie de la projection gratuite du film de Ken Loach « Bread and Roses ». Pour finir, un débat a eu lieu avec Ken Loach, débat durant lequel ont été discutées les conditions d’exploitation et la souffrance des travailleurs externalisés et des travailleurs précaires.

Ci-dessous l’intervention que Ken Loach a faite
au début du meeting (en anglais et en italien) :

 

D’autres vidéos de ce meeting sont sur le site de l’USB

Pour en savoir plus sur Ken Loach et ses films :

1) Article de Wikipédia

2) Site officiel (en anglais)

3) Ken Loach en accès libre sur YouTube (sauf en France) :

Ken Loach a décidé de mettre plusieurs des films qu’il a réalisés en accès libre sur YouTube. Malheureusement, suite à des plaintes relatives aux droits d’auteur et de distribution, la plateforme française de YouTube – contrairement à la volonté de Ken Loach – a été obligée de bloquer l’accès à ces vidéos. A voir ici…

Enfin, profitons de cet article pour rappeler l’excellent film que Ken Loach a consacré en 1994 à l’Espagne anti-franquiste :

Bien que centré sur le personnage d’un communiste anglais parti en 1936 combattre en Espagne contre le fascisme, le film « Land and Freedom » n’occulte pas la place très importante occupée par la CNT espagnole à cette époque. Scène centrale du film, la question de la collectivisation des terres est posée.

Quant au rôle des staliniens dans la militarisation des milices et dans les événements de mai 37 (reprise de Barcelone par les républicains hostiles à la révolution sociale), il est clairement condamné. Pour visionner la bande-annonce du film et lire l’article que lui consacre Wikipédia,  cliquer ici.

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