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Le reseau d’evasion du groupe Ponzan

dimanche 2 mars 2008, par cnt66

C’est son histoire traduite de l’ édition originale en Espagnol d’Antonio Téllez Sola que le Coquelicot et l’Insécable éditent aujourd’hui.
"Le réseau d’évasion du groupe Ponzan" d’Antonio Tellez Sola, aux édition du Coquelicot, souscription à l’ordre du coquelicot 18 euros. Le coquelicot BP 4078 31029 Toulouse Cedex 4

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Le reseau d’evasion du groupe Ponzan

Les anarchistes espagnols ont participé à la résistance. Ils continuaient ainsi leur lutte. L’un deux Francisco Ponzan avait créé un réseau d’évasion à travers les Pyrénées pour les résistants et les personnes pourchassées. C’est aussi l’un des 54 détenus dans la prison Saint Michel à Toulouse et fusillés dans forêt de Buzet sur Tarn en août 1944.

C’est son histoire traduite de l’ édition originale en Espagnol d’Antonio Téllez Sola que le Coquelicot et l’Insécable éditent aujourd’hui.
"Le réseau d’évasion du groupe Ponzan" d’Antonio Tellez Sola, aux édition du Coquelicot, souscription à l’ordre du coquelicot 18 euros. Le coquelicot BP 4078 31029 Toulouse Cedex 4

Antonio Tellez, après un travail de recherche approfondi, retrace ici l’histoire de Francisco Ponzan Vidal. Il s’agit d’un personnage historique dont la vie a incarné l’activité des anarchistes contre le nazisme pendant la Seconde guerre mondiale. Il déploya deux tâches majeures, le service du renseignement et le sauvetage de résistants et de personnes persécutées ou pourchassées. Ponzan dans les années de la guerre civile espagnole (1936-1939) faisait partie du service de renseignement des Colonnes confédérales de la CNT sur le front d’Aragon. Plus précisément il était dans le Service d’Intelligence Spécial Périphérique (SIEP). Il avait pour mission de franchir les lignes ennemies afin d’espionner et d’exfiltrer les compagnons bloqués dans la zone nationaliste. Une fois en exil, Ponzan et une partie de ses compagnons mirent leur expérience au service de la cause anti-fasciste. Ils travaillèrent avec d’autres groupes libertaires et parfois avec les services secrets alliés. Ils organisèrent le réseau d’évasion à travers les Pyrénées le plus important de la Seconde guerre mondiale. Le groupe connu sous le nom de “réseau d’évasion du groupe Ponzan”, n’a pas toujours suscité la compréhension du mouvement libertaire qui n’a pas toujours compris ses caractéristiques et son fonctionnement. L’importance du groupe a été cependant reconnue par les gouvernements alliés et par la plupart des historiens de la Résistance. Dans ce livre, Antonio Tellez est le premier à étudier la genèse et les activités du réseau. Son objectif est de montrer l’aspect spécifiquement libertaire du réseau d’évasion du groupe Ponzan.

Antonio Tellez est né le 18 janvier 1921 à Tarragone ( Espagne). Il participa aux combat dans l’armée républicaine jusqu’en févier 1939 et traversa la frontière franco-espagnole à l’âge de 18 ans.Après le passage des camp de concentration aux compagnies de travailleurs, il rejoint les maquis français et participe à la libération de Rodés. Il fait partie des Espagnols qui tentèrent d’entrer en Espagne par le Val d’Aran en octobre 1944. Militant de la FIJL (Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires) depuis 1936, il collabore dès 1944 aux revues “Ruta” et “Solidaritad Obrera”.

Après l’assassinat de son ami José Lluis Facerias, le 30 août 1957 à Barcelone, il crée avec d’autres compagnons la revue “Atalaya” et travaille à l’Agence France Press. En 1961, quelque temps après la mort d’un autre de ses amis, Francisco Sabaté (mars 1960), il arrête de militer et se consacre exclusivement à l’histoire des groupes d’action. Il écrit aussi dans la presse libertaire. Antonio Tellez Solà est décédé le 26 mars 2005 à Perpignan.