Communiqué de la CNT38 suite aux interpellations du 28 avril

Une seule casse : la casse sociale !

Ce jeudi 28 avril, nous étions encore une fois dans la rue, à Grenoble et ailleurs, pour nous opposer à la casse du code du travail, que ce soit par petits bouts comme cela a été fait tout au long des dernières années ou carrément à la masse comme aujourd’hui.

Nous appelons plus que jamais travailleurs-euses, lycéens-ennes, étudiant-e-s, chômeurs-euses, précaires à amplifier le mouvement car la seule manière de gagner et de faire plier le gouvernement, c’est de bloquer l’économie !

La CNT dénonce les nombreuses violences et provocations policières qui ont émaillé la journée et ceux avant même que la manifestation ne démarre. L’arrestation de 5 personnes avant même le début du défilé montre la volonté de l’état de briser le mouvement avant qu’il ne prenne toute son ampleur. L’encadrement perpétuel du cortège par les forces de l’ordre, et la protection apportée à certains enseignes locales, montre bien leur vrai rôle: protéger les intérêts privés aux dépens de celui des manifestants.

Une fois encore la volonté du gouvernement de réprimer le mouvement social et de laisser libre cours à la violence de ses sbires n’entameront pas notre détermination, ce d’autant plus qu’il s’agit de la même violence, plus insidieuse certes, qui est à l’œuvre dans leur loi travail.

Nous exigeons la libération immédiate et l’arrêt des poursuites de tous les manifestants, de tous nos camarades de lutte !

Hier comme demain, les casseurs ne sont pas dans la rue, ils sont au MEDEF, au gouvernement, à la tête de certains syndicats !


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