Sommes-nous vraiment des feignasses ?

On ne cessera jamais de l’affirmer, il n’y a pas « d’absentéisme » des fonctionnaires, mais bien des « absences » et des arrêts maladie. Parler d’absentéisme, c’est l’expression d’un mépris de notre travail teinté de soupçon de fainéantise et d’une déconnexion des réalités de nos métiers. Le récent discours de Sarkozy sur les profs (notamment en maternelle) en est le reflet révoltant.

Bacchus malade
(Bacchus malade ) Combien de jours de carence ?

Nous sommes, en tant que fonctionnaires au service du public, la garantie de l’accessibilité de chacun et chacune aux droits élémentaires (soins, éducation, hygiène, droits sociaux, logement, énergie…). « Nous faisons partie des personnels essentiels » comme le gouvernement disait à l’époque du Covid. Or c’est sur notre dos qu’un autre gouvernement (ou le même) veut faire des économies.

Casser le service public, détruire les droits sociaux, c’est condamner à la misère et la débrouille individuelle la majorité de la population. Face à une telle offensive libérale, seule la lutte collective, forte et déterminée, peut permettre de se réapproprier le service public d’éducation. C’est pourquoi la CNT-STE appelle tous les personnels de l’éducation à se mettre en grève, à participer aux assemblées générales et aux manifestations pour déployer une grève reconductible, à partir du 5 décembre et ce jusqu’au retrait de la réforme de la fonction publique.

Extrait du communiqué de la Fédération des travailleurs et des travailleuses de l’éducation (CNT-FTE), à voir en intégralité ici :

Face à l’indécence


Communiqué
(Communiqué ) Intersyndicale parisienne du Premier degré

Tract à télécharger
(Tract à télécharger ) Version locale du tract de la CNT-FTE