Nous ne sommes pas crédules du grand cirque électoral. Quelque soit le résultat, le prolétariat n’aura que ce qu’il arrachera à la bourgeoisie.

Encore et encore, nous lutterons et nous ferons grève pour garder nos acquis sociaux. Encore et encore, nous lutterons et nous ferons grève pour conquérir d’autres droits.

Hier, comme aujourd’hui, nous nous lèverons contre l’extrême-droite et les fascistes. Front national, RN et autres officines nauséabondes nous trouveront sur leur chemin, leur barrant la route vers le pouvoir qu’ils veulent tant. Sur nos lieux de travail, sur nos lieux de vie, dans la rue, nous les combattrons.

Le fascisme est incompatible avec le syndicalisme. Ce bras armé du capitalisme a toujours été du côté de la bourgeoisie dans la lutte des classes. Sa méthode ? Créer des syndicats-maisons qui regroupent le patronat avec les travailleurs et les travailleuses. Dans ses discours, dans ses lois, il cherche à nous diviser en nous triant par couleur, par genre, par religion, par origine. Ainsi il œuvre contre le prolétariat, l’empêchant de défendre ses intérêts communs.

Nous ne le laisserons pas faire. On ne parle pas avec les fachos qui n’ont que notre mort en tête. On les combat, point. Nous continuerons la lutte contre eux, et contre les servants du Capital qui se cachent derrière.

En lutte, en grève, sur nos lieux de travail, sur nos lieux de vie, dans la rue, levons-nous !

La CNT appelle à se joindre aux manifestations contre le fascisme et l’extrême-droite.

Le fascisme, c’est la gangrène. On l’élimine ou on en crève.