L’approche du deuxième tour de la présidentielle a vu une partie des organisations syndicales appeler à battre Sarkozy. Faut-il comprendre qu’en votant Hollande les aspirations de ces syndicats seraient réalisées  ?

La CNT n’espère rien du candidat socialiste qui derrière quelques promesses électoralistes n’a jamais manqué de rassurer les marchés sur ses intentions de ne pas les brusquer.

L’histoire de la gauche réformiste est émaillée de trahisons aux travailleurs. Il suffit de remonter au dernier mandat socialiste pour trouver des privatisations de services publics ou des accords dérogatoires permettant au patronat la mise en place d’exceptions au droit du travail.

Aussi la CNT ne s’associe pas aux appels à battre Sarkozy pour installer un autre liquidateur des acquis sociaux. Au contraire la CNT revendique la nécessité d’un troisième tour social, seul à même d’obtenir des gains pour les travailleurs. Cette mobilisation doit être la plus rapide possible, tant les bureaucraties syndicales ont ces derniers mois oublié le chemin de la lutte, seule à même de nous apporter des victoires.

C’est ainsi que les syndicats CNT poursuivent leur lutte que ce soit comme récemment par la grève (FNAC, Louvre Hôtels...) ou par la campagne "Pour une autre répartition des richesses".


Le Secrétariat Relations Médias de la CNT