4è semaine d’actions contre le bac Blanquer. AED en grève. Port d’un masque arc-en-ciel : une prof.e réprimée.

4è semaine d’actions contre le bac Blanquer ; à Rennes, manif ce mardi 25 mai. Les AED étaient en grève les 19, 20 et 21 mai. Ils et elles revendiquent le statut d’éducatrice scolaire. Port d’un masque arc-en-ciel : une prof.e réprimée dans le Rhône.

Stop bac Blanquer !  

4è semaine d’actions, lire également, là http://www.cnt-f.org/fte/2021/05/20/rentree-des-colleges-et-lycees-les-syndicats-mnl-et-unl-appellent-a-bloquer-ce-lundi-3-mai/

Le mouvement lycéen s’est poursuivi à Rennes la semaine passée. La plupart des blocages ont été dégagés lundi et jeudi avec plus ou moins de bonheur. Jeudi, les forces de l’ordre sont intervenues pour débloquer les lycées Descartes, Zola , VHB. La répression est montée d’un cran à Bréquigny avec une lycéenne matraquée et gardée à vue. Elle va comparaître le 20 septembre.

Des manifestations déclarées sont prévues ce mardi 25 et jeudi 27 mai 

CP-INTERSYNDICAL-repression-mouvement-lyceen-du-21-mai


AED en grève

Les assistant.es d’éducation étaient en grève pour la troisième fois jeudi et vendredi dernier. Ils se sont retrouvé.es à Paris pour une manif nationale. Des délégations de l’Aude, des Côtes d’Armor, du Doubs, de l’Eure, d’Eure-et-Loir, de Haute-Garonne, de l’Hérault, de la Marne, du Morbihan, de l’Oise, des Pyrénées-Orientales et d’Ile-de-France (Paris, Yvelines, Seine-Saint-Denis, Essonne…) étaient présentes.

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Une professeure interdite d’enseigner à cause d’un masque arc en ciel



« Je vous ai rappelé que vous deviez respecter, en tant que fonctionnaire, le principe de neutralité dans l’exercice de vos fonctions et que si vous n’ôtiez pas votre masque, je vous demandais effectivement de ne pas prendre vos classes”. La proviseure du lycée G Tillion de Saint-Bel (Rhône) a interdit l’accès à l’établissement à une professeure de lettres classiques au motif qu’elle portait un masque arc-en-ciel, rapporte Libération. L’affaire est remontée au rectorat de Lyon où, selon l’enseignante, “le référent académique m’a dit que ce symbole pouvait inciter mes élèves à certaines pratiques, à prôner une certaine sexualité, s’étonne encore la prof. Il a également employé le terme d’«obédience» pour parler de l’appartenance à la communauté LGBTQI”. L’enseignante a fait une demande de mutation mais le rectorat l’invite, selon elle, à une rupture conventionnelle. Le ministère, le rectorat et aussi le lycée Tillion ont célébré le 17 mai la journée de lutte contre l’homophobie…”

Proposition est faite de porter un masque cette semaine avec un signe lgbtqi+ en solidarité avec la prof.e réprimée