A peine la nouvelle section syndicale crée en décembre 2010, Centrapel n’ hésitait pas à licencier le secrétaire de la section, Slimane Bouarab et à contester sa nomination en tant que RSS au Tribunal d’Instance.
Quelques semaines après, c’était au tour de Jens THYS, le trésorier d’être suspendu de fonction, en attendant une procédure de licenciement.

En agissant ainsi, Centrapel pensait régler définitivement le problème avec notre syndicat naissant. Il est bien évident que la CNT n’allait pas rester les bras croisés . Un coup contre l’un d’ entre nous étant un coup contre tous !

Nous avons gagné. D’autres affaires que nous suivons sont par ailleurs en cours. Nous ne lâcherons pas. Il n’est pas question de les laisser faire tout et n’importe quoi.
La contestation de la nomination de Slimane allait être rejeté par le Tribunal d’ Instance le 3 mai. Quelques jours après, l’inspection du travail rejetait également le licenciement de Jens qui doit être prochainement réintégré. Double Victoire pour la CNT ! Centrapel mordait la poussière une seconde fois en moins d’une semaine.

Dans un tract de février, nous signalions que même sans Jens et Slimane, la CNT continuerait d’exister à Centrapel. Non seulement, elle continue d’exister : elle y présente par ailleurs une liste aux prochaines élections CE/DP. Notre section va pouvoir enfin agir librement et légalement au sein de l’ entreprise. Nous nous tenons à la disposition de tous à un moment où les ruptures conventionnelles et les licenciements abusifs vont bon train.

La CNT n’est pas un syndicat qui s’ acoquine avec la direction. La preuve : elle en a subi les foudres, mais nous assumons. La CNT n’est pas un syndicat d’accompagnement mais un Syndicat de Combat !

Le téléconseiller corvéable et jetable à merci, ça suffit ! Défendons et faisons respecter nos droits !