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NOS DROITS SOCIAUX NE SONT PAS NÉGOCIABLES !

Gouvernement et patronat s’entendent sur une chose : imposer des mesures d’austérité au prétexte d’une crise économique. Il s’agit là d’une succession de réformes visant à remettre en cause l’ensemble des acquis sociaux des travailleurs (Réformes des retraites, Loi sur « la sécurisation de l’emploi », pacte de « responsabilité »). Ces directives gouvernementales permettent au patronat et aux actionnaires de s’enrichir encore un peu plus sur le dos des salariés, poussés à une précarisation croissante et extrême.

Non satisfait de s’en être pris au soi-disant « coût du travail » (par des exonérations de cotisations sociales entre autre), le MEDEF soutenu par le gouvernement Ayrault, s’en prend au « coût du chômage » : les négociations de l’assurance chômage en cours, est l’occasion pour le gouvernement et le MEDEF de rogner encore un peu plus le droit des travailleurs privés d’emploi : durée d’indemnisation, montant des indemnités, accès à l’ouverture des droits etc… Alors que le chômage en France a atteint la barre des 5 millions (soit près de 10% de la population et même plus de 15% dans notre département). C’est donc en premier lieu au droit des précaires indemnisés d’être dans le collimateur.

Alors que le gouvernement a accordé plus de 30 milliards d’euros au patronat par le pacte dit de responsabilité, le MEDEF impose le maintien des exonérations de cotisations sociales pour les bas salaires, le maintien de la mesure de suppression du paiement des cotisations familiales et du crédit d’impôt compétitivité Emploi.

Pour la CNT, réduire la cotisation sociale*, sous prétexte de soulager les « charges » de l’entreprise, c’est réduire le salaire ! Les richesses produites dans les entreprises, sont le fruit de l’activité des travailleurs eux-mêmes, elles doivent donc leur revenir !

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