Le Mardi 9 Octobre, les syndicats CNT de Moselle étaient mobilisés, dans la grève, afin de faire face aux licenciements, aux politiques d’austérités, de hausse d’impôts, de bas salaires, de pressions et répressions à l’endroit des travailleurs et travailleuses, mis en place par l’État et le Patronat.

Pour la première fois de son histoire, la CNT Moselle a réussi à lancer des grèves coordonnées dans les secteurs privés et publics, notamment dans l’industrie et l’éducation nationale.

Ainsi, la nouvelle section CNT chez PSA Metz, a débrayé et pu ainsi, d’une part informer les salariés de la création d’un syndicat de combat dans l’entreprise, et d’autre part exprimer sa solidarité avec les camarades partis manifester au salon de l’auto à Paris.

Elle relève également des débrayages sauvages de salariés, syndiqués ou non, de l’entreprise Renault Douai en poste délocalisé à la SOVAB Batilly, sur les mêmes revendications de classe : précarité, répression, exploitation accrue, politique de bas salaires....

Dans l’Éducation Nationale, la CNT relève des perturbations dues à la grève dans différents établissements du département, notamment dans le quartier de Metz Borny au sein des collèges Paul Valéry et Hauts de Blémonts, du lycée Schumann, ou encore de l’école de l’établissement pénitencier de Metz Queuleu. Elle relève en outre que la grève a mobilisé de nombreux.euses salarié.e.s en contrats précaires.

La CNT se félicite, sans pour autant se satisfaire, de ce début de mobilisation et exprime sa solidarité avec l’ensemble des travailleurs et travailleuses mobilisé-e-s à travers le pays et, au delà, d’Europe.

Ainsi, parce que les politiques d’austérités frappent partout les classes populaires de plus en plus durement, la CNT prend d’ores et déjà l’initiative d’une journée de solidarité à la Grève Générale construite par ses partenaires espagnols le 31 Octobre prochain. Par le biais d’une manifestation et d’appel à débrayages partout où cela sera possible, nous rappellerons que face à l’austérité et à l’exploitation les travailleurs.euses n’ont ni patrie, ni frontière.

L’heure n’est plus aux reculs mais à l’offensive sociale contre le Capital. La CNT entend assumer, à ce titre, ses responsabilités d’organisation anarcho-syndicaliste et syndicaliste révolutionnaire. Pour la défense des travailleurs et travailleuses, nous continuerons à lutter pour la socialisation des moyens de production, l’autogestion, et le fédéralisme libertaire.

Metz le 10 Octobre 2012