Lors des derniers congrès confédéraux – c’est-à-dire lors des assemblées générales qui rassemblent tous les deux ans des mandaté·es de tous les syndicats, soient les assemblées les plus souveraines au niveau national de notre confédération – la CNT s’est engagée à se doter d’outils de prévention et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles parmi ses militant·e·s.

Ces outils sont notamment la mise en place d’un “Protocole de gestion interne des violences sexuelles, sexistes et patriarcales”. Ce protocole vise à établir des outils et une procédure à suivre dès qu’une accusation de viol et/ou de faits de violence patriarcale est portée à la connaissance de membres de la CNT contre un·e de ses membres. Que la ou les victimes de ces violences soient membres de la CNT ou non, que ces violences soient commises dans un cadre cénétiste ou non.

Vous pouvez retrouver la description de ce protocole en permanence sur la page d’accueil de notre site – depuis un ordinateur. sur la colonne de droite de l’écran, sur un écran de téléphone juste après les articles mis en “Une” du site –, article “Violences genre et sexisme”.

La mise en place de ce protocole, élaboré, décidé et voté lors du congrès de 2021, a été accompagné, lors du congrès de 2023, par un communiqué en référence aux viols et agressions sexuelles commis par un membre de la CNT en 2016. À travers ce communiqué, la CNT reconnaît ces faits comme partie intégrante de son histoire et s’engage dans une reconstruction collective tenant compte de ces faits.