Quelques jours après la désignation de Slimane Bouarab comme responsable de la section CNT de Centrapel, tout nouvellement constituée, la direction licenciait déjà notre camarade faisant fi de la protection propre aux RSS.

Dans sa lancée et la volonté d’en finir avec la présence de la CNT dans l’établissement, elle n’hésite pas à convoquer cette fois-ci Jens Thys, le trésorier de la section CNT pour un Entretien Préalable de Licenciement.

Nous ne pensions pas que la création de notre section provoquerait un tel vent de panique au sein de la direction.
Mais il est vrai que les élections professionnelles approchent... Emporté dans son élan, Centrapel contestait même la nomination de notre RSS au Tribunal d’Instance, pour ensuite se rétracter et demander un report, peu sûrs de leur procédure. Il est vrai que le droit syndical, ils ne connaissent pas trop. Comme le code du travail d’ailleurs. D’une manière générale, le droit s’arrête aux portes de Centrapel.
Raison pour laquelle des salariés nous ont rejoint. Car à travers l’organisation syndicale, ce sont les salariés qui sont visés. Des salariés que l’entreprise souhaiterait voir corvéables à merci. Et surtout jamais revendicatifs. Il en est parfois autrement.

Et cela, elle ne le supporte pas. Sa seule réponse fut la répression. Par ces pratiques, Centrapel espère intimider le personnel et ainsi le priver des moyens de se défendre afin de porter chaque jour davantage atteinte à ses droits individuels et collectifs dans l’entreprise.

Les dirigeants de Centrapel doivent bien se mettre en tête, qu’avec ou sans Jens et Slimane, la CNT est à Centrapel et y restera.

La liberté syndicale est un droit.
La faire respecter est un combat.

Ce combat, nous le mènerons sans cesse, ici et ailleurs, car un coup contre l’un d’entre nous est un coup contre tous !