La grève générale illimitée Kézako ?

La grève générale illimitée est l’arrêt le plus total possible de l’ensemble des activités salariées, organisé par les salarié-e-s eux-elles même. Pour être réellement efficace elle se doit d’être illimitée afin de ne pas donner au grand patronat (les petit-e-s patron-ne-s ne sont finalement que des salarié-e-s indirect-e-s du système ) de porte de sortie visible du conflit pour lequel il-elle-s constituent toujours des stocks de production pour le faire durer et avoir le temps de diviser pour mieux régner.

Pourquoi la grève générale ?

Parce que c’est actuellement le dernier outil à la disposition des travailleur-se-s et des sans emploi pour faire pression sur les réel-le-s décideur-se-s. La grève paralyse le système de production et met ainsi en évidence que sans nous, les richesse-s qu’il-elle-s accaparent ne PEUVENT pas être produites !
Aujourd’hui où l’alternance politique n’est plus une solution, et les dernières décisions gouvernementales et européennes le montrent bien, la grève générale illimité est aussi la dernière option PACIFIQUE pour changer les choses.

La grève générale : comment ?

Cette grève générale illimitée ne se décrète pas comme cela, elle s’organise et part de la volonté de la population.
La crise globale du système économique et monétaire mondial, n’est pas prête de s’arrêter. Au contraire, pour un pays comme la France encore relativement épargné jusqu’ici, elle ne peut que s’aggraver. Les dernières décisions gouvernementales sont la preuve que seule l’austérité est envisagée par nos gouvernants, pour maintenir des profits du CAC 40 qui n’ont jamais cessé. Contrairement à notre qualité de vie et nos libertés publiques et individuelles qui sont en constante diminution !

Les Travailleur-se-s n’ont pas de patrie
Solidarité internationale

Alors comment s’organiser sur le long terme ?

- D’abord en en parlant, en famille, entre ami-e-s, avec ses voisin-e-s, ses collègues.
- En s’investissant dans les sections syndicales, les organisations politiques, les associations pour pousser à l’organisation de nos capacités de résistance, en organisant des caisses de grève, en anticipant la solidarité entre secteurs en lutte, entre villes et campagnes etc.
- En faisant soi même, dans la mesure de ses moyens, des réserves, d’argent liquide et de produits de première nécessité.
- En créant des lieux d’échanges, de discussions des assemblées générales sur son lieu de travail, dans son quartier, son bistrot préféré etc.
- En réfléchissant à des moyens d’impliquer les salarié-e-s des services d’urgence (pompiers, hôpitaux, énergie, eau, etc.) dans la grève tout en maintenant la disponibilité de leurs services.
- En imaginant des moyens de lutte positifs et originaux qui puissent s’adapter sur la durée, les dernières grandes luttes nous ont donné des exemples, en même temps que leurs limites quand elles ne sont pas coordonnées et envisagées dans la durée. Péages gratuits, grève du zèle des contrôleur-se-s, des forces de l’ordre, blocage des terminaux pétroliers, des distributeurs bancaires, réquisition et distribution de nourriture etc.
- Commencer à rêver et échanger sur la construction d’alternatives viables au capitalisme.

Une fois une réelle grève générale illimitée enclenchée, le temps libéré devra être utilisé à construire ces alternatives. Il n’est pas encore trop tard pour saisir l’opportunité de nous libérer du carcan du capitalisme et de cette civilisation mortifère ou ne règnent qu’individualisme, obsession de l’argent et mépris ou peur de l’autre. Il ne tient qu’à nous tou-te-s de RÉSISTER !