La démagogie de droite a triomphé dans les urnes. La démagogie de gauche aurait pu tout aussi bien l’emporter dans les urnes. Le seul gagnant de ces élections est le capital et son appareil d’Etat répressif. L’obscénité financière se donne déjà à voir.

Après les luttes concrètes des travailleurs et travailleuses de l’ANPE, de PSA Aulnay, de la SITA, de l’Hopital Roussy ou de La Poste, ainsi que ceux de la Codex ou de Delphi en Espagne ou encore les zapatistes du Mexique ; Après avoir organisé les conférences internationales syndicales à Paris du 28 avril au 1er mai dernier et préparant le contre sommet du G8 et la marche européenne des chômeurs qui partira de Paris le 18 mai vers Rostock (Allemagne) ; Contrairement à ce qui est annoncé dans plusieurs médias, presse écrite, radio et télévision ; La CNT n’est impliquée, ne participe ni n’appelle aux rassemblements et aux affrontements qui ont lieu contre la police suite à l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, même si nous comprenons l’exaspération et les inquiétudes de celles et de ceux qui participent depuis dimanche soir à ces manifestations de protestation.

La CNT continue et poursuit son combat de classe dans les entreprises et auprès de la population avec ses propres méthodes d’actions. L’activisme n’étant pas notre credo nous appelons chacun et chacune à se tenir prêts à réagir et à s’organiser pour une résistance concrète aux attaques du patronat et de l’appareil d’Etat à son service quand le moment sera venu et sous la forme appropriée et décidée collectivement en temps voulu.

Nous battre pour une autre organisation de la société, construire une alternative au capitalisme et un monde nouveau où la finance ne monopolisera plus le destin des populations et de la nature, où chacun et chacune décident par soi-même pour soi-même, vivre l’autogestion au quotidien, reste notre objectif.

Ce que les élections n’ont jamais résolu, la grève générale s’en chargera !