Ce mardi 23 octobre, la place d’armes à Metz a été salie par les chants de ceux qui prétendent défendre la vie. Revendication surprenante pour ceux qui étaient venus, avec l’aval des autorités, exposer leur homophobie et leur sexisme dégénéré. Ne nous y trompons pas, hommes d’églises et extrême droite ne formaient qu’un aujourd’hui dans les rues de notre ville pour scander leur haine de ce qui ne leur ressemble pas.

A l’heure où ces idées nauséabondes prolifèrent dans un contexte de crise devenu insupportable, et alors que l’UMP se rapproche dangereusement du Front National, c’est bien le parti socialiste et la préfecture de Moselle qui ont toléré, une fois de plus, que des tels propos puissent s’exprimer librement. Pire encore, alors que la CNT et des militants antifascistes étaient venu contre manifester sur la place, c’est la police qui a protégé le rassemblement fasciste. Visiblement, appeler à la discrimination est totalement légal, vouloir imposer la justice sociale beaucoup moins. Sans surprises, c’est face à un cordon de CRS que nous avons exprimé nos positions.

Tous les jours en France et ailleurs, les idées de l’extrême droite se banalisent et gagnent du terrain, et un évènement tel que celui qui s’est tenu à Metz aujourd’hui l’illustre bien. La CNT rappelle qu’elle ne cessera de se battre contre ce qui ne constitue pas une opinion mais un crime et contre toutes les discriminations quelles qu’elles soient : en défendant notamment l’égalité des droits entre les individus au regard de l’adoption et du mariage.

Se battre pour la vie, c’est se battre pour la justice sociale !