C’est par une présence remarquée aux récentes Universités d’été du Medef que le gouvernement a signé sa rentrée. Alors que pendant sa campagne présidentielle Hollande promettait de faire payer les plus riches, c’est bien sans aucune perspective sociale que le gouvernement effectue sa rentrée.

Entre le discours d’Ayrault qui, face au patronat, a tout fait pour ne pas froisser les susceptibilités, Hollande qui a montré son inefficacité en étant incapable d’obtenir que les pontes pétrochimiques s’assoient sur une partie de leurs bénéfices et Montebourg qui renie les principes écologiques que s’étaient fixés le gouvernement, on voit bien comment "la réalité du terrain" prépare déjà des lendemains qui déchantent et les trahisons de promesses de campagne qui n’avaient qu’engagées ceux qui avaient bien voulu les croire.

Ce ne sont pas les emplois d’avenir qui ne feront que maintenir dans la précarité des travailleurs souvent déjà passés par les dispositifs précédents (CAE, CUI, CAV...), ni les très timides embauches promises dans l’Éducation Nationale qui changeront quoi que ce soit à la donne. La liquidation des services publics opérés par la droite n’est toujours pas remise en cause par ce soi-disant gouvernement de gauche. Il est urgent d’en finir avec cette prolongation socialiste de l’austérité inaugurée par la droite.

Si les possédants croient avoir des crédits, les peuples n’ont pas de dettes et il est urgent de le leur rappeler.

Il est temps pour les travailleurs de se mobiliser pour imposer de nouveaux choix. La contestation du nouveau traité européen que les gouvernements vont tenter d’imposer aux peuples doit être ce moment où la grève puisse imposer un rapport de force permettant la mise en place de nouveaux choix.