Depuis des années on nous parle de restrictions budgétaires et de critères de Maastricht pour privatiser tout ce qui peut l’être et réduire le nombre d’hôpitaux ou d’enseignantEs. Et voilà que subitement, tous les gouvernements d’Europe et d’ailleurs trouvent des centaines de milliards à donner aux banquiers et aux entreprises !

La politique du gouvernement face à la crise financière est comme d’habitude une politique des riches, une politique consistant à socialiser les pertes et privatiser les profits.

Tel est le vrai rôle de l’Etat qui n’est jamais neutre comme on essaye de nous le faire croire mais qui, au contraire, est le plus fidèle et le plus dévoué serviteur du Capital, un Capital qu’il protège avec nos impôts...comme aves ses matraques !

La crise financière montre l’accaparement des richesses mondiales par une minorité de patrons et de financiers qui reçoivent au grand jour le soutien des Etats. Ces milliards de dividendes issus de l’exploitation renforcée des salariéEs (gel des salaires et hausse de la productivité) sont investis depuis des décennies dans la spéculation (plutôt que dans les salaires, la protection de l’environnement ou les budgets sociaux) pour accroître toujours d’avantages les profits. La crise ne doit pas, une fois de plus, servire de prétexte pour faire payer les salariéEs ! Ces milliards doivent revenir aux travailleurs et travailleuses, qu’ils ou qu’elles soient chômeurs, chômeuses, précaires, avec ou sans-papiers, issuEs de l’immigration ouvrière, en CDI ou fonctionnaires.

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