Communiqué de presse du 28 mai 2014

Dans la vallée de la Fensch, bassin d’emploi sinistré où travailleurs et travailleuses souffrent depuis bien trop longtemps du chômage et de la précarité, les politiques d’austérité menées par les gouvernements successifs au profit d’un capitalisme devenu insupportable pour la classe populaire ont ouvert la voie au fascisme.

Nous l’affirmons : le Front national - qui vient de gagner la municipalité d’Hayange, ville hautement symbolique dans l’histoire ouvrière et sidérurgique - est bel est bien un parti fasciste. Populisme, défense d’un capitalisme national, attaque envers les organisations de travailleurs, fermeture des frontières, désignation de boucs émissaires sont bien les caractéristiques historiques qui définissent cette idéologie d’extrême droite, dont l’objectif n’a jamais été de défendre la classe populaire, mais bien de la diviser pour maintenir une société de misère et d’exploitation.

Mais au delà de cette implantation politique du Front national, ce sont toutes les extrêmes droites, dont les propos se banalisent au quotidien, qu’il nous faut combattre : intégristes religieux de tous bords, réactionnaires sexistes, nationalistes et identitaires... Dans cette optique, la CNT Lorraine organisera le week-end prochain divers événements publics.

Tout d’abord, elle recevra La Horde (cf. : http://lahorde.samizdat.net), collectif spécialisé dans l’analyse, la surveillance et le combat des organisations d’extrême droite, avec qui nous organiserons deux projections-débats autour des extrêmes droite et de l’alternative sociale au fascisme, au Gueulard de Nilvange le 30 mai à 20 heures, puis au local de la CNT à Metz (5, place des charrons) le 31 mai à 20 heures.

Par ailleurs, nous rappelons que dans la cadre de la CLAF la CNT Lorraine et Alternative libertaire Moselle tiendront un meeting public et appellent toutes et tous, habitants travailleurs de la vallée de la Fensch et d’ailleurs, à un grand rassemblement antifasciste devant la marie FN d’Hayange, le samedi 31 mai à 16 heures.

Face au fascisme, riposte sociale : no pasaran !