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Édito :

Alors ça y est, les élections sont finies ? !

Comme d’habitude depuis de trop nombreuses années on a eu droit au matraquage sur la sécurité et l’immigration, sans hésiter à mélanger les deux bien sûr. Populisme et démagogie ont eu la part belle, se faisant de plus en plus bruns. On remarque que le partage des richesses a pu être évoqué dans la campagne, rougissant par moment le débat. Mais que dire de cette élection d’un homme pour 5 ans sans contrôles possibles sur son mandat ou sur l’accomplissement de celuici et même sans révocation possible. Si ce n’est que nous aspirons à plus de démocratie, à plus de pouvoir du peuple.
Que dire d’une démocratie qui appelle ses citoyens à ne faire de la politique que lors des élections et encore pour choisir, en général, entre la peste et le choléra. De moins en moins de gens acceptent ce marché de dupes, l’envie de prendre part à la vie politique et sociale grandit.
Cependant ces élections auront tout de même fait partir Sarko. Et l’ennemi était de taille, véritable VRP du Medef, Sarkozy a tenu le coup face à la grève générale sur les retraites. Rien que pour ça il méritait cette sanction.

Mais en fait il en reste des élections, le 3e tour des présidentielles : les législatives ! Alors on en a pas fini de la surenchère à qui sera le plus d’extrême droite ? On en a pas fini de tous ces guignols nous promettant monts et merveilles pour mieux nous affamer par la suite ?
Plus que jamais, l’heure est au rassemblement de nos forces. Le capital a repris un terrain considérable sur le camp du travail. Les marchés financiers menacent de faire crever toute l’Europe si ses pays ne continuent pas dans la voie de l’austérité. Le chien se mord la queue. L’extrême droite est devenue la troisième force politique du pays si ce n’est la deuxième avec la pétainisation de l’UMP. Le nouveau président est de « gauche », on a du mal à le croire tant la politique du PS a été une catastrophe ces trente dernières années. Nous allons donc avoir affaire à un Etat de « gauche », nous n’en attendons pas grand chose. Nous avons compris que notre bonheur politique ne peut être que le fruit de notre action. Nous avons vu à travers l’histoire que toutes les conquêtes des travailleurs ont été obtenues par la lutte. Souvenons-nous de 1936 en France où ce sont bien les grèves et les manifs des travailleurs qui ont permis d’obtenir de grandes avancées sociales, le programme du front populaire était bien moins radical.
Alors, face à cette fuite en avant du capitalisme, préparons dès aujourd’hui un Autre Futur. Il nous faut construire un mouvement social large et puissant exigeant une juste répartition des richesses. Il nous faut faire monter la sauce dans nos boîtes et nos quartiers pour que nous arrivions à déclencher une véritable grève générale bloquant le pays et imposant aux possédants de nous laisser les clés. Rêve Général !