Mobilisons nous pour enrayer la machine à expulser !

Exigeons la régularisation de Nessim et Siva !

Siva, sans-papiers vivant depuis 11 ans en France, a été embarqué dimanche 6 février par les flics pour être transféré au Centre de Rétention Administrative de Vincennes. Le jugement du tribunal de Paris a décidé de le libérer le 9 février et de ne pas faire appel de la décision. Cependant, la préfecture du Doubs continue à harceler Siva et à décider de faire appel. C’est la 6e fois que l’Etat français s’acharne à son égard. Récemment un nouveau préfet a été nommé dans la région réputé plus ferme et plus sécuritaire que le précédent considéré comme trop laxiste . Nous avions réussi l’été dernier à enrayer la machine à expulser par notre mobilisation et la résistance de Siva. Il est certes libéré mais n’a toujours pas été régularisé, ce qui le laisse dans la peur et l’insécurité quotidiennement.

Le 8 février au soir, la Police Aux Frontières est venue interpeller dans le Centre d’Asile des Réfugié.e.s de Besançon un sans-papiers kosovar, Nessim, menacé de mort dans son pays. S’en est suivi garde à vue et tentative d’expulsion immédiate. Par sa résistance en refusant d’embarquer dans l’avion, il s’est fait transféré au CRA de Lyon. Jeudi 10 février, nous avons appris sa libération. Exigeons maintenant sa régularisation.

De plus, plusieurs entreprises et banques collaborent à la déportation de sans-papiers : Air France, la BNP Paribas, La Poste, Randstad etc… en sont quelques représentants.

Les capitalistes savent parfaitement tirer profit des personnes qui, aux yeux de la loi, sont opprimées, enfermées, déportées.. Celles-ci sont exploitées au travail sans qu’elles aient le moindre droit et souvent dénoncées aux flics lorsqu’elles en revendiquent une partie et doivent remplir le quota d’expulsion du gouvernement.

Chaque être humain doit pouvoir avoir le droit de vivre et de rester là où il le veut. L’existence, les droits et la survie d’un homme ne doivent pas se résumer à la possession d’un petit bout de papier. Nous sommes pour l’abolition des frontières et des Etats qui oppriment les individus.

rassemblement
samedi 5 mars à 14h00
Place de la Révolution