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NON à la révocation d’Olivier Rosay !

lundi 28 juillet 2014, par Emile

Rassemblement

Halte à la répression anti-syndicale !

MOBILISATION LE 31 JUILLET‏

NON à la révocation d’Olivier Rosay !

La force des travailleurs, c’est la grève et les AG !

Olivier ROSAY, secrétaire départemental de SUD postaux Paris est convoqué à un conseil de discipline jeudi 31 juillet. La Poste le menace de révocation uniquement pour des faits syndicaux ou des actions de solidarité (avec les grévistes des Hauts de Seine, ou les facteurs de Paris 7 PDC qui refusaient de distribuer des tracts du FN en mars dernier).

Bien qu’il y ait déjà eu des tentatives (camarades de Lille Lezennes CT en 1988, de Bordeaux Bègles CTC en 2005), une révocation à La Poste pour des motifs syndicaux, ça ne s’est pas vu depuis 1951, c’est donc une mesure exceptionnelle de répression ! Nous devons tout faire pour l’empêcher !

En effet, en attaquant aussi durement un syndicaliste, La Poste cherche à museler toute contestation du personnel, à faire taire toutes celles et ceux qui s’opposent à ses restructurations incessantes et aux suppressions d’emplois. Et ce sont bien une fois de plus les prises de parole qui sont visées, car derrière toutes les accusations d’« agressions » ou d’« intrusions dans les centres », il s’agit pour La Poste d’empêcher les collègues de se réunir en Assemblées Générales pour discuter collectivement de leurs conditions de travail. Et tous les collègues parisiens dont le bureau a été visité de mars à juin dernier par les grévistes du 92 et de Paris 15 peuvent témoigner qu’au contraire les seuls comportements provocateurs venaient de la direction, et non pas des syndicalistes et des grévistes. Lors de ces visites, les facteurs parisiens ont justement témoigné leur sympathie pour les grévistes et leur attachement aux AG en versant aux caisses de solidarité.

La demande de révocation à l’encontre d’Olivier correspond bien à une volonté patronale d’éradiquer tout mouvement social à La Poste, la répression concerne déjà une quinzaine de camarades sur Paris et le 92 ! En nous mobilisant fortement le 31 juillet, faisons reculer l’autoritarisme de nos directions en stoppant cette vague répressive !

http://paris.demosphere.eu/rv/34563

http://paris.demosphere.eu/files/docs/f-af48b6ba19-empty-fname.pdf

http://paris.demosphere.eu/files/docs/f-4fde8c56da-empty-fname.pdf

CONTRE LA RÉPRESSION ANTI SYNDICALE A LA POSTE : TOUS ET TOUTES PRESENTS-ES LE JEUDI 31 JUILLET A 13 HEURES A MONTROUGE.

Ce jour-là un militant syndical de Sud-Postaux Paris passe en conseil de discipline et il risque une révocation. Les faits reprochés à ce militant relève d’une pratique militante normale : organisation de l’action, solidarité, information. Normale pour des syndicalistes qui luttent sur le terrain mais crime pour les syndicalistes de salon qui signent en permanence des accords qui liquident nos acquis.

Cette répression engagée pas la Poste n’est pas un fait isolé et exprime une stratégie cohérente et développée depuis plusieurs mois : il s’agit d’intimider, de faire pression, de museler toute volonté de résistance à une politique de casse de l’outil postal, casse dont les usagers subissent les effets comme les agents dont les conditions de travail se dégradent.

Affirmer notre solidarité active avec ce militant réprimé c’est poursuivre la lutte contre les réorganisations, contre les délocalisations, contre les suppressions d’emplois.

Il convient de rappeler que cette répression contre le mouvement social s’exerce également dans tous les secteurs professionnels. Le 12 septembre un militant de la CNT de METZ passe en appel pour sa participation au mouvement de 2006 anti-CPE au cours duquel les voies de la SNCF avaient été bloquées par 800 personnes, la CNT ayant fait appel de sa condamnation à 40 000€ d’amende. Un rassemblement aura lieu ce jour-là devant le tribunal de Metz.

Notre Fédération a déjà proposé une rencontre à la Fédération SUD PTT pour définir les modalités de lutte unitaire contre cette répression, demande adressée dans le cadre de la répression qui avait frappé un responsable de SUD à Tours. Cette nécessité est d’actualité quand on voit que ce gouvernement « de gauche » entend aussi interdire les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien. A quand l’interdiction de la grève ?

CONTRE LA RÉPRESSION DU MOUVEMENT SOCIAL : TOUS ET TOUTES A 13H AU 100 RUE MAURICE ARNOUX A MONTROUGE LE 31 JUILLET. (MÉTRO PORTE D’ORLÉANS)

SOLIDARITÉ CONTRE LA JUSTICE DE CLASSE !

UN PRÉAVIS DE GRÉVE A ÉTÉ DÉPOSE POUR CETTE JOURNÉE.