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L’Éducation Nationale comme l’hôpital n’échappent pas à l’exploitation des travailleurs.

Certes le gel du point d’indice vaut la peine de se mobiliser mais il n’est que l’arbre qui cache la forêt.

jeudi 15 mai 2014, par cnt66

Certes le gel du point d’indice vaut la peine de se mobiliser mais il n’est que l’arbre qui cache la forêt.

L’Éducation Nationale comme l’hôpital n’échappent pas à l’exploitation des travailleurs.

Dans une machine capitaliste qui s’emballe le processus de recherche de tout produit au moindre coût arrive à un extrême où il est roi et où les humains en sont esclaves. Contrairement aux humains, l’argent passe toutes les frontières, les entreprises se délocalisent, des ingénieurs qualité morcellent la fabrication d’un produit et les prestations de services entre différentes régions du monde, afin d’abaisser les coûts de revient et mieux exploiter des travailleurs.

Les conditions de travail que connaissent les travailleurs de la fonction publique ne sont que les déclinaisons particulières de toutes ces politiques capitalistes des gouvernements et qui dans le privé conduisent au mêmes maux : bas salaires, chômage, misère sociale et précarité.

La protection des travailleurs fonctionnaires, arrachée par des années de lutte, devient la ligne de mire du capital, un obstacle au profit. Tous les services dont on ne mesurait pas le rapport qualité/prix parce qu’il relevaient de rapports humains, deviennent quantifiables. Partout, jusqu’à Pôle emploi, on nous demande d’écrire des projets, de définir des objectifs, puis de faire des bilans, des évaluations dont le seul intérêt est financier....toujours le calcul de la rentabilité.

Socialisation des pertes et privatisations des profits : La libéralisation de l’école n’a de cesse de s’accentuer tandis que la précarité se généralise. A l’heure où les grandes centrales syndicales appellent à la grève sur les salaires, que dire de la formation des enseignants, de la précarité et des conditions de travail des contractuels et vacataires ; que dire sur la situation des Assistants d’éducation en CDD renouvelable pendant parfois des années et qui peuvent travailler jusqu’à 48h par semaine ; que dire des EVS, AVS, ou personnels administratifs, qui assurent tous des tâches pourtant indispensables et pérennes, en contrats aidés – de droit privé - et qui travaillent 26h par semaine payées 20h, pour se voir priver de leur droit à la formation ; que dire de la précarité des animateurs périscolaires recrutés sur les mêmes contrats dans le cadre d’une réforme maintes fois dénoncée par les personnels et les parents d’élèves... ; que dire enfin de la situation dans les universités suite aux différentes réformes de privatisation dont la dernière en cours, dite « Fioraso » contre laquelle différents campus sont toujours en lutte. Pour la CNT, il est inconcevable de laisser sur le côté tous ces travailleurs de l’éducation. C’est pourquoi, si nous mobiliserons le 15 mai, c’est collectivement, avec ensemble de nos collègues et, au delà de la question salariale, avec une revendication claire : la titularisation sans condition de tous les précaires.

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