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Collectif pour une Histoire franco-algérienne non falsifiée

Non à la stèle OAS du cimetière du haut-Vernet !

Jeudi 29 mars - rassemblement 16 h sur la place de la Loge, devant la mairie de Perpignan

vendredi 23 mars 2012

Jeudi 29 mars : Non à la stèle OAS du cimetière du haut-Vernet

Appel. A l’occasion du conseil municipal de Perpignan du jeudi 29 mars, le collectif « Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée » donne rendez-vous à tous les démocrates dès 16 h sur la place de la Loge, devant la mairie de Perpignan.

Jeudi 29 mars : Non à la stèle OAS du cimetière du haut-Vernet

Appel. A l’occasion du conseil municipal de Perpignan du jeudi 29 mars, le collectif « Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée » donne rendez-vous à tous les démocrates dès 16 h sur la place de la Loge, devant la mairie de Perpignan.

Le collectif organise une dénonciation « théâtralisée » de la stèle, entre 16 et 17h, avant d’inviter à se rendre dans l’espace réservé au public pour exiger que le cimetière du haut-Vernet soit enfin débarrassé du cénotaphe OAS qui trône en son centre depuis juillet 2003.

Cette stèle porte l’inscription « Aux fusillés, aux combattants tombés pour que vive l’Algérie française ». Sur le pourtour du socle sont gravés en petits caractères, 100 noms de membres de l’OAS, morts dans diverses circonstances et de façon très visible, les noms de leurs chefs : Bastien-Thiry, Degueldre, Dovecar, Piegts. Il faut donc, une sacrée dose d’inconscience ou d’obédience à la cause de l’Algérie française pour que les trois édiles : J-P Alduy, J-M Pujol, S. Simon-Nicaise s’obstinent, encore aujourd’hui, à affirmer que : « il n’y a aucune stèle à la gloire de l’OAS à Perpignan ».

Or, comme l’a déclaré le Conseil d’Etat dans son arrêt du 11 novembre 2011 à propos de la stèle jumelle érigée dans le cimetière de Marignane, cette stèle ne constitue pas « un simple monument commémoratif à la mémoire de personnes défuntes mais manifeste une prise de position politique et procède à l’apologie de faits criminels ». Et, il ajoutait que : « en délivrant cette autorisation, le maire (de Marignane) a autorisé l’occupation du domaine public communal pour un usage qui, d’une part, n’était pas compatible avec la destination normale d’un cimetière et, d’autre part, était de nature à entraîner des troubles à l’ordre public ».

Le Conseil d’Etat confirme ce que de très nombreuses organisations du département n’ont cessé de clamer : « un cimetière est un lieu public où une stèle à la gloire de l’OAS n’a pas sa place, un lieu dont la sérénité devrait être préservée par respect des défunts qui y reposent et de leurs familles ».

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