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Non à la jeunesse sacrifiée sur l’autel des profits !

Mercredi 23 février 2011, par // Actualités cnt-76.

dimanche 27 février 2011, par cnt66

L’hypocrisie des politiciens est de se retrancher derrière la loi de la modernisation du marché du travail de 2008 qui consacre le CDI comme « la forme normale de la relation de travail » à part que le constat est totalement différent dans la réalité. Pour les jeunes notamment, ce sont les stages bidons, les CDD…qui ont cours. Et le mal atteint les jeunes diplômés, alors pour les autres, l’avenir est plus qu’incertain, il est bouché. No Futur !

Copé et la droite ultra-libérale n’ont qu’un remède pour améliorer la situation de l’emploi : abaisser encore le coût du travail. Toujours du côté du patronat et de ceux qui se remplissent les poches au détriment des jeunes et des travailleurs, ces gugus de l’UMP. Nous constatons cependant que plus les patrons sont exonérés de charge, plus ils profitent de la flexibilité sur le dos des travailleurs, plus ils précarisent l’emploi et moins les gens ont un emploi en CDI, la preuve, il n’est qu’à regarder le taux de chômage des jeunes et quand ceux-ci ont un emploi, un quart d’entre eux sont embauchés en CDD avec un turn-over impressionnant.

Afin d’éviter une explosion sociale, Sarkozy revient aux fondamentaux du libéralisme dit social de gauche comme de droite, il nous ressort les contrats aidés ! Ces emplois qui font reculer le chômage le temps d’un mirage … La précarité n’est pas conjoncturelle, elle est structurelle, c’est même la jeunesse sacrifiée qui sert de variable d’ajustement à la politique d’emploi de l’Etat et du patronat.

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Le CDD, c’est l’insécurité sociale ! Pour les jeunes, pas de prise d’indépendance par rapports aux parents, pas de projets de vie de famille…c’est la peur du lendemain. Ce n’est plus du bizutage social comme disent les bien pensants de la CFDT, c’est le neo S.T.O (Stage de Tavail Obligatoire) ou le CDD (Crapulerie de dirigeants déterminés). Et il n’y a pas que le secteur privé qui est soumis au régime sec : il existe 873 000 contractuels dans la fonction publique ! C’est la norme d’embauche maintenant et les CDI seront bientôt rangés au rayon des Trente Glorieuses. Avec 17% de personnel précaire aujourd’hui, on voit la tendance s’accentuer d’année en année, les jeunes recrutés étant en première ligne dans cette recrudescence du précariat. L’Etat contourne le statut de la fonction publique afin de faire des économies, individualiser les parcours et diviser les personnels au travers de statuts divers. Les syndicats devenus inaudibles à force de circonvolutions en sont réduits à quémander des aménagements, des passations de concours pour intégrer les vacataires... Comment ces guignols peuvent-ils être encore crédibles alors que Sarko et ses sbires se glorifient de ne pas remplacer un fonctionnaire partant à la retraite sur deux. Les syndicats fuient dans un faux semblant de désaccord pour le plus grand profit des dirigeants…

Alors, les jeunes…l’exemple des révolutions qui crèvent l’écran ne vous tente-t-il pas ? En gardant les libertés fondamentales, en allant vers l’égalité économique et sociale des individus, au-delà de l’indignation, si on revalorisait l’idée de la nécessaire Révolution pour changer ce monde !