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Mardi 16 juin à l’appel des soignantes et des soignants

Place de Catalogne, mardi 16 juin à 10h30

vendredi 12 juin 2020, par cnt66

Mardi 16 juin à l’appel des soignantes et des soignants
RASSEMBLEMENT Place de Catalogne, mardi 16 juin à 10h30 (venez masqués)

A l’heure du déconfinement, il y a des libertés à reprendre (celle de manifester par exemple) ; il y a des droits à conserver ; il y a un hôpital public à défendre ; il y a la lutte contre le chômage et les fermeture d’usines (Renault par exemple), contre le racisme... il y a un rapport de force à reconstruire pour arracher de nouveaux droits, de meilleures conditions de vie et de travail.

Le 16 juin, le syndicat des travailleuses et travailleurs de l’éducation de la CNT Région Parisienne appelle les personnels de l’éducation nationale à rejoindre, par la grève, le secteur hospitalier en lutte pour un hôpital public de qualité, l’augmentation des salaires, l’embauche massive de personnels...

En tant qu’usagers de ce secteur, nous revendiquons la gratuité de la santé. Nous serons aussi dans la rue pour défendre le droit de manifester et nos revendications propres à notre secteur.

Télécharger le tract, CNT-STE 75

Appel à la grève mardi 16 juin


LE MANIFESTE DES SOIGNANTS : « Ségur de la Santé »
LA SANTÉ DOIT ÉCHAPPER AUX LOIS DU MARCHÉ !
Ni prime, ni charité, ni médaille pour la Santé

Six mesures d’urgence

La gratuité intégrale des dispositifs de protection, de dépistage et de soins liés au Covid-19.

L’augmentation du prochain budget de la santé (Ondam) autant que nécessaire pour répondre aux besoins en ville et à l’hôpital, et pour reconstruire la psychiatrie sinistrée.

La revalorisation des bas salaires des personnels travaillant à l’hôpital, en ville et en Ehpad, pour atteindre en trois ans le niveau moyen des revenus correspondants dans les pays de l’OCDE.

L’arrêt de la politique de fermeture de lits et l’annulation de leurs réductions programmées. Au contraire, il faut ouvrir le nombre de lits hospitaliers nécessaires pour répondre aux besoins, notamment pour l’aval des urgences et la réadaptation.

L’embauche et la formation de personnels soignants pour assurer la sécurité et la qualité des soins.

Le vote d’une loi de démocratie sanitaire formalisant l’association aux prises de décision sur la santé des professionnels et des usagers et plaçant la gestion au service du soin et de la prévention. Cette loi limitera la place de la T2A (tarification à l’activité) et révisera la « gouvernance d’entreprise » mise en place par la loi HPST (hôpital, patients, santé, territoires).

Pour lire la suite :

https://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/la-sante-doit-echapper-aux-lois-du-marche