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repression antisyndicale

mercredi 17 décembre 2008

REPRESSION ANTISYNDICALE AU CDIS DE SAINT GENIS LAVAL
UN BLÂME POUR BRIGITTE

Début décembre, notre camarade Brigitte facteur à Saint Genis Laval CDIS et déléguée syndicale de la CNT PTT, contractuelle de droit privé se rendait, assistée d’un camarade de la CNT PTT, à un entretien préalable à une CCP (conseil de discipline) où elle encourrait une sanction de 2ème niveau (mise à pied ou licenciement).
La Poste reprochait à Brigitte de ne pas avoir distribuer tout le courrier le 24 septembre sans vouloir tenir compte qu’elle avait fait grève la veille contre la privatisation de La Poste.
Le 10 décembre, Brigitte recevait sa sanction : un blâme (sanction de 1er niveau) qu’elle a de suite contesté.

Si le fait que La Poste ait renoncé au conseil de discipline (donc à une sanction plus lourde) est, pour nous, une victoire de la solidarité (un tas de lettres et fax de soutien étaient sur le bureau lors de l’entretien), il n’en reste pas moins que cette sanction est, au delà d’une grossière remise en cause du droit de grève, une attaque de plus contre le syndicalisme de combat.
Les vraies raisons de cette sanction sont son activité syndicale, son opposition à la mise en place de facteur d’avenir sur le CDIS, sa lutte pour le maintien d’un service public de qualité à La Poste et surtout le fort taux de participation des facteurs du CDIS à la grève du 23 septembre.

Après les licenciements de Fabrice à Bordeaux et d’Angèle à Saint-Laurent de Mure, les deux ans de mise-à-pied Serge à Marseille, le harcèlement antisyndical contre Gilles à Paris, c’est Brigitte qui, aujourd’hui, fait les frais de la vindicte de la Poste contre notre organisation.