Alors que les travailleurs/ses ont de plus en plus de difficulté à vivre et en sont même à survivre pour beaucoup, on leur demande de choisir leur bourreau. Les partis politiques au pouvoir ont depuis bien longtemps fait allégence au capitalisme au prétexte que se serait une évolution inéluctable, qui nous permettrait de vivre mieux (les travailleurs/ses dont les emplois ont été supprimés pour cause de délocalisation, les chomeurs/ses, les sans-abris… s’en rendent bien compte).

Devons-nous nous contenter de mettre notre destin entre les mains de tel ou telle défenseur/se d’un « progrès » qui ne profite qu’à une partie de la société, ou devons-nous lutter pour une société où tout le monde puisse simplement vivre ?

Nous pensons, à la CNT, que c’est aux travailleurs/ses de construire la société de demain :

Une société dans laquelle tout le monde prendrait part aux décisions de fonctionnement et pas seulement une élite qui ne satisfait qu’à ses besoins…

… la CNT, un syndicat autogéré.

Une société dont la règle ne serait pas l’enrichissement éfreiné de certains aux dépends d’une partie de plus en plus appauvrie…

… la CNT, un syndicat anti-capitaliste.

Une société où nous n’appartiendrions pas à une nation mais dans laquelle nous serions libres d’aller et venir quel que soit notre lieu de naissance (pas besoin de ministère de l’Identité nationale ni d’un drapeau bleu-blanc-rouge dans son salon)…

… la CNT, un syndicat internationaliste.

Une société sans leader qui, au nom d’une quelquonque appartenance à un groupe, voudrait dominer quiquonque ne se reconnaissant pas en celui-ci en usant de toutes les infamies pour les y contraindre…

… la CNT, un syndicat anti-fasciste.

Une société dans laquelle hommes et femmes auraient les même droits, notamment le droit qu’a chacunE de disposer de son propre corps…

… la CNT, un syndicat anti-sexiste.

L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ! L’émancipation des travailleuses sera l’œuvre des travailleuses elles-mêmes !