Travailler toujours plus...

Voilà ce que nous propose le gouvernement alors qu’il est aujourd’hui plus que temps de procéder à un réel partage égalitaire du travail et de ses revenus.

La société que l’état et le patronat nous propose c’est :

Les jeunes dans la galère Avec toujours plus de contrats précaires, le chômage imposé, les stages non ou sous rémunérés une éducation qui s’appauvrit d’année en année.

Les vieux dans la misère Car la plupart des salarié-e-s âgé-e-s ne travaillerons pas plus longtemps. Ils et elles finiront leur vie au chômage puis avec un pension de retraite diminuée par la décote. De plus ces personnes seront touchées de plein fouet par la dégradation des hôpitaux, étant la population qui a les plus grands besoins en soins médicaux.

Allons nous abandonner la solidarité intergénérationnelle ? Alors que les moyens existent. Les patrons ne cessent de s’enrichir en arrosant au passage les politiques.

Reprenons notre destin en main. Auto gérons les institutions qui modèlent nos vies. Ni d’état, ni privé : services publics autogérés

Nos revendications sur la retraite

Les cotisations (salariales ou patronales ) qui financent les différentes caisses sont dans tous les cas du salaire socialisé. Nous devons donc réclamer qu’elles apparaissent comme tel. C’est à dire la suppression des charges patronales (Qui n’existent que sur le papier : ce sont nos salaires !), le financement des organismes de solidarité uniquement sur les revenus des travailleurs ( avec augmentation des salaires bruts, pour que les revenus nets ne changent pas ou augmentent) et la création d’une caisse unique (sécurité sociale, retraite, assurance chômage) pour tous les travailleurs-euses (salarié-e-s ou non) gérée directement par les travailleurs (avec des mandats courts révocables et non cumulables). Nous en profiterions pour revenir aux 37,5 années de cotisations pour toutes et tous, voir une évolution vers les 35 années ou encore une cessation progressive d’activités qui permettraient aux plus anciens-nes de faire profiter aux plus jeunes de leurs expériences dans des conditions de travail adaptées à leurs conditions physiques.

De la même façon, nous pourrions revoir la question des pensions de retraite et des indemnités de chômage de manière à réduire l’écart entre celles-ci en remontant les plus basses. Enfin, si certaines professions sont plus pénibles que d’autres, nous pourrions envisager de réduire la durée des cotisations et d’avancer l’âge de la retraite en se basant sur des critères objectifs ( par exemple la durée moyenne de vies et les statistiques d’accidents du travail et de maladies professionnelles)et non sur des souvenirs historiques comme les locomotives à vapeur ou les mines de charbon. Il ne s’agit bien sur pas de traiter les salarié-e-s bénéficiant de régimes spéciaux en boucs émissaires, mais bien d’aligner les retraites sur les conditions les plus avantageuses pour tous les travailleur-se-s.

Puisque personne ne travaille à notre place que personne ne décide à notre place