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Le 1er mai, dans la rue !

mardi 26 avril 2022, par cnt31

Si certain·e·s avaient un grand espoir avec le 1er tour, le voila de toute façon réduit à néant. Il faut faire face au saccage social, à l’autoritarisme des États et aux ravages écologiques, et nous ne pouvons compter que sur nos propres forces.

Les manifestations en Haute-Garonne

  • À Toulouse
    • Quand ?
      • Le 1er mai (un dimanche cette année, tristesse)
      • Début à 10h (la grasse mat’, ce sera pour un autre jour !)
    • Où ? Début à la place Esquirol
  • À Saint-Gaudens
    • Quand ? Début à 10h30
    • Où ? Début à place Jean-Jaurès

Notre analyse / appel pour le 1er mai

Les assauts à venir du Capital s’annoncent en effet terribles : blocage du SMIC et des salaires malgré une inflation des prix historique, attaque contre notre sécurité sociale (retraite, RSA, baisse des cotisations...), baisse des impôts et autres cadeaux pour les plus riches...

La fascisation est en roue libre : l’islamophobie, la xénophobie des non-européen·ne·s et l’impunité quasi-générale de la police nationale et des fascistes s’attaquant physiquement à notre camp social, n’en sont que les aspects les plus visibles. Les dissolutions et tentatives de dissolution des collectifs, associations et syndicats (CCIF, Sud éduc 93, Collectif Palestine Vaincra, Nantes Révoltée, Groupe Antifasciste Lyon et Environs, etc.) se multiplient dangereusement.

En toile de fond, l’épidémie de Covid-19 n’est aucunement finie. Le tout-vaccinal autoritaire n’a pas suffi, et s’est fait sans partage de la conception et des doses. Le passe pseudo-sanitaire a opéré un flicage généralisé, tout en braquant de nombreuses personnes et entretenant l’idée que la vaccination seule suffisait. Au nom du retour à la normale capitaliste, le virus va continuer de tuer et provoquer des séquelles graves, tandis que les camarades hospitalier·es sont à bout.

La dévastation écologique s’empire dramatiquement : changement climatique, destruction des sols, déforestation massive, effondrement de la biodiversité, risque pandémique accru, etc. Mais là encore, les alarmes sont ignorées, car les prendre en compte remettrait en cause le capitalisme.

Pour nous défendre, nous devons nous organiser. Ce n’est pas en brandissant des idéologies ou par des postures individuelles que nous infléchirons le cours des choses. Nous avons besoin de construire de l’entraide, des sociabilités et des luttes au quotidien qui réunissent l’ensemble des travailleurs et travailleuses (avec emploi ou en « auto-entreprenariat », au chômage, en formation, en retraite, etc.).

Prolétaires de tous les pays,
Organisons-nous et luttons !
Rejoins le syndicat !

Tract maquetté

Certains de nos précédents appels

Photographies du cortège

Note : le cortège spécifiquement antifaciste de la dernière photographie n’est pas de nous.


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