1er Mai à Perpignan, préparons le 3éme tour social !

En matière d’élections politiques, la CNT ne donne aucune consigne de vote ou d’abstention.

Mais quelle que soit l’étiquette des prochains gouvernants, la CNT tient à rappeler qu’il est plus que jamais nécessaire de se syndiquer, de se mobiliser, d’être solidaires des autres secteurs en lutte, de faire converger toutes nos revendications et nos combats respectifs dans un grand mouvement d’ensemble.

Car seul un rapport de force massif et organisé à la base sera capable d’imposer une réelle distribution des richesses, et le droit à un logement décent, empêcher les licenciements et la casse des services publics, stopper le nucléaire et obtenir la régularisation de tous les sans papiers, en finir avec les discriminations et la répression policière accrue dans les quartiers populaires.

Toutes et tous dans la rue

le 1er mai 2007 !

Rendez-vous à Perpignan, Place de Catalogne à 10h30.

Construisons notre avenir

À ceux qui se méfient des syndicats nous disons que le syndicalisme n’est pas un mouvement qui découle de principes ou de critères idéologiques extérieurs au monde du travail. Le syndicalisme est d’abord la manifestation d’expériences collectives, menées au jour le jour et chaque fois renouvelées, faite par des hommes et des femmes en opposition permanente avec leurs patrons, le capitaliste sur leur lieu de travail. Il est le facteur essentiel du progrès social et le moteur de toute émancipation. Aujourd’hui encore seul le syndicat, l’organisation indépendante et spécifique des travailleurs avec les moyens qui sont les siens, comme la grève, l’action directe, l’autogestion, est capable d’arracher aux patrons et à l’État les améliorations immédiates nécessaires, indispensables, pour répondre aux besoins légitimes de la population qui souffre. L’augmentation du pouvoir d’achat, la hausse des salaires, la réduction du temps de travail, le maintien des 35 h, l’opposition aux licenciements, la retraite, la précarité... sont du domaine exclusif de la lutte des travailleurs pour mieux vivre.

Toujours plus nombreux sont ceux et celles qui, ayant perdu toute illusion dans les gouvernements pour la résolution de leurs problèmes, rejettent la politique et se réfugient dans le fatalisme. Ces travailleurs et ces travailleuses doivent, dans leurs entreprises, avec leurs collègues et camarades confrontés aux mêmes difficultés matérielles, se regrouper et reprendre confiance dans la lutte syndicale.

Adhérer au syndicat est la démarche naturelle de tous ceux et de toutes celles qui vivent les mêmes situations de travail, d’exploitation, de précarité, et qui veulent se battre ensemble pour ne plus subir, pour échapper aux mauvaises conditions de vie et bénéficier des richesses produites par leur propre travail. Le syndicat, seul véritable “parti du travail” et des laissés pour compte, est le plus apte à lutter directement, face à face sur le terrain économique contre le patronat, premier responsable des bas salaires et de toute la misère sociale qui en découle...

À l’heure où les politiciens entrent dans les usines et découvrent ceux qui se lèvent tôt, les travailleurs et les travailleuses, il est utile de leur rappeler vigoureusement que la seule politique qui nous convienne est celle de l’action syndicale !