Adhérer au syndicat

Vous souhaitez vous syndiquer?

Adhérer à notre syndicat signifie adhérer aussi à la CNT (Confédération Nationale du Travail).

Pour adhérer au syndicat, vous pouvez nous contacter (mail ou téléphone), venir nous rencontrer (lors des permanences syndicales) ou imprimer et nous renvoyer ce formulaire à l’adresse suivante : 36 rue Sanche de Pomiers, 33800 Bordeaux.

Pourquoi adhérer ?

Pour ne pas rester isolé face à ses problèmes de boulot, s’informer sur ses droits, rejoindre un groupe solidaire de travailleurs et travailleuses du domaine de la construction : travaux publics, bâtiment, bois, ameublement et matériaux de construction.

Dans notre travail, on est souvent isolé. Le syndicat est un collectif où on trouve de la solidarité, où on peut parler de nos conditions de travail, de nos métiers, mener des actions, organiser la grève…

Avec le syndicat, tu n’es plus seul∙e !

>> Voir notre broche « Pourquoi se syndiquer ? »

La CNT, c’est quoi ?

La CNT (Confédération nationale du travail) est une organisation qui regroupe plusieurs syndicats et groupes de syndicats (dont le nôtre), qui ont des valeurs en commun et des modes de fonctionnement similaires. Ensemble, on est plus fort.

Le mode de fonctionnement de la CNT correspond à la manière dont nous pensons que la société dans son ensemble peut être gérée. Décision par la base, mandats, rotations des tâches… Ce n’est pas inné mais ça s’apprend par la pratique, et c’est bien plus émancipateur qu’une organisation avec des chefs.

A la CNT, on apprend à prendre des décisions à plusieurs de la manière la plus démocratique possible, sans chef élu∙e ou désigné∙e. On agit ensemble, sur le terrain, pour mettre nos idées en pratique. On aime aussi se retrouver simplement pour discuter !

Nos idéaux correspondent à ceux du communisme libertaire, alors si une société plus solidaire et moins autoritaire t’intéresse, n’hésites pas à nous rejoindre pour la construire avec nous !

Quels moyens pour se défendre ?

Comme tout syndicat reconnu, la CNT dispose de droits. Elle utilise tous les moyens d’expression mis à sa disposition : tracts, panneaux syndicaux, réunions d’informations. Elle utilise toutes les procédures, en tant que défenseur, pour soutenir les travailleurs et travailleuses (prud’hommes, conseil d’Etat). Les sections syndicales et les syndicats locaux disposent d’une totale autonomie dans le cadre de nos statuts.

Nous sommes regroupés avec d’autres syndicats de la CNT dans notre Union Locale, ce qui permet de mutualiser des moyens d’action :

  • Un local avec deux salles équipées, une cuisine, un bar, des espaces de rangement, des tables et des chaises pour se réunir, un vidéo-projecteur, un ordinateur avec un accès internet, une photocopieuse, du matériel de bricolage et de propagande, des bannières et une sono pour les manif…
  • Un site internet, une page Facebook, Twitter, Instagram.
  • Un peu du temps libre de chacun.e pour participer à la vie du syndicat.

Rejoindre la CNT, c’est déjà agir : fonctionner sans hiérarchie n’est pas inné, lorsque nous avons été éduqué∙es depuis notre enfance avec des chefs. Cela s’expérimente et se pratique, et on peut le mettre en place dès aujourd’hui dans nos luttes, dans nos syndicats.

Pourquoi l’auto-gestion ?

Parce que c’est plus épanouissant et que cela correspond à notre idéal libertaire.

Notre syndicat est auto-gestionnaire, il fonctionne avec des syndiqué∙es qui participent plutôt qu’avec des permanents et des salarié∙es.

Derrière ce refus, il a surtout des gens qui apprennent à s’émanciper, à aider les autres, à écouter, à collaborer.

Les syndicats de la CNT essaient donc de développer un syndicalisme différent des grandes centrales « représentatives », qui cherchent surtout à gagner des élections.

Le syndicalisme des origines avait une objectif d’émancipation et de collectif pour lutter. Ces derniers temps, certains travailleurs et travailleuses se rendent comptent que les directions de certains syndicats ne représentent pas vraiment leurs avis et leurs luttes.

C’est pourquoi nous pensons que le syndicalisme doit redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : révolutionnaire, c’est-à-dire porteur d’un projet pour une société plus juste, plus égalitaire, plus libre…

Chez nous, personne ne décide à ta place. Nous prenons nos décisions lors d’assemblées générales régulières, où les syndiquées participent. Celles et ceux qui ont des responsabilités dans l’organisation (mandats) ne prennent pas les décisions, iels agissent selon les choix décidés en assemblée générale, et sont révocables. Surtout, les personnes qui ont ces rôles doivent changer régulièrement : ainsi, personne n’accumule trop de pouvoir dans l’organisation, et chacun∙e est capable de faire fonctionner le syndicat.

Ainsi, les combats que nous menons ensemble ressemble vraiment à ce que la base des militant∙es veulent faire.

Pourquoi un syndicat de branche ? (SUB-TP-BAM)

En fonctionnant sur le principe d’une adhésion par branches et filières de matériaux, nous tentons de redonner du sens à notre travail et d’en comprendre les impacts comme les enjeux.

Ainsi en syndiquant dans un même syndicat : sylviculteur∙trice∙s, scieur∙euse∙s, menuisier∙e∙s, ébénistes, réparateur∙trices de palettes et vendeur∙euses de mobilier, nous pouvons réfléchir aux moyens de réorganiser la production pour un monde plus juste et plus respectueux des humains et de notre environnement.