Le nouveau gouvernement belge qui a prêté serment le 11 octobre 2014 est né d’une coalition de droite entre le MR (parti wallon de centre droite), le CD§V (parti démocrate-chrétien flamand), l’Open VLD (parti libéral flamand) et la N-VA (parti nationaliste flamand).

Signe de l’extrême droitisation du pays, le N-VA a obtenu : – le ministère de l’intérieur, – le ministère des finances, – le ministère de la défense et de la fonction publique, – le secrétariat d’État à l’asile et la migration, – le secrétariat d’État à la lutte contre la fraude et la pauvreté.

Autres signes tout aussi inquiétants : le 13 octobre, Jan Jambon – ministre de l’intérieur – a déclaré que les belges ayant collaboré avec l’Allemagne nazie « avaient leurs raisons » (il faut savoir qu’historiquement les nationalistes flamands sont liées à la collaboration nazie) et le 14 octobre, la presse a diffusé l’information selon laquelle Theo Francken – secrétaire d’État à l’asile et à la migration – avait participé le weekend précédent à l’anniversaire des 90 ans d’un membre des VMO (milice d’extrême-droite créée après la seconde guerre mondiale).

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