CNT 30 : S’unir pour résister ! Pour un syndicalisme révolutionnaire et autogestionnaire

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Halte à la répression antisyndicale à Melle (79) et ailleurs ! Mobilisons-nous le 12 octobre ! -

La CNT30 apporte son soutien aux quatre enseignants de Melle (Deux-Sèvres), militant·e·s de SUD éducation, qui passent en conseil de discipline pour avoir manifesté contre la réforme Blanquer et la mise en place des épreuves communes de contrôle continu (E3C). Nous dénonçons cette nouvelle tentative d’entrave à la liberté de manifester et d’exercer ses droits syndicaux. Nous demandons l’abandon immédiat des procédures disciplinaires engagées contre nos camarades de Melle. Nous appelons à un rassemblement de soutien le lundi 12 octobre à 12h00 devant la DSDEN du Gard, à Nîmes (58 Rue Rouget de Lisle).

Communiqué intersyndical :

Halte à la répression antisyndicale à Melle (79) et ailleurs !

Mobilisons-nous le 12 octobre !

Les organisations syndicales CGT Educ’Action 30-48, CNT 30, FSU 30, FNEC-FP-FO 30 et SUD éducation Gard-Lozère apportent leur soutien à nos quatre collègues de Melle (79), syndiqué·e·s à SUD éducation, qui sont convoqué·e·s devant le conseil de discipline la semaine du 12 au 16 octobre.

Nos collègues sont mis·e·s en cause pour leur participation à des rassemblements contre la mise en place des E3C. Cette convocation montre que l’acharnement antisyndical est encore monté d’un cran, sur ordre du ministre de l’Éducation nationale.

Le cas de nos camarades de Melle n’est pas isolé. Ces derniers temps, dans l’Éducation, nous avons assisté à la multiplication des pressions de la part de l’administration contre des personnels qui manifestaient leur rejet des réformes destructrices de ce gouvernement. Nous avons pu le constater vis à vis des personnels du collège République à Bobigny, de ceux du lycée Philippe Lamour à Nîmes en 2019, ou encore de ceux des écoles, notamment du secteur d’Alès, lors de la grève contre la réforme des retraites en 2020.

Lors des grèves et des actions contre les E3C, la réforme Blanquer ou encore la réforme des retraites, de nombreux·ses collègues ont été interpellé·e·s par l’administration sur leurs actions militantes et parfois sanctionné·e·s administrativement pour des faits qui s’inscrivaient jusque-là dans le cadre normal des actions menées lors de mouvements de grève. Dans notre département, les EMAS ont outrepassé leurs fonctions et se sont transformés en garde rapprochée de l’administration contre les personnels.

Cette répression a récemment touché plusieurs syndicalistes dans d’autres secteurs d’activité : Anthony Smith à l’inspection du travail, Éric Bezou à la SNCF, Hassan à la RATP, de nombreux·ses militant·e·s de la Poste... la liste est longue ! Plusieurs manifestations ont, elles aussi, été durement réprimées comme ce fut le cas, par exemple, à Nice où Olivier Sillam, militant FSU, et trois étudiant·e·s ont été condamné·e·s suite à la plainte d’un syndicat de policiers.

Nous sommes entré·e·s dans une période où toute forme de contestation semble interdite. Le gouvernement veut criminaliser l’action syndicale et le mouvement social. La répression des manifestations et des grèves est devenue systémique pour empêcher les personnels d’utiliser leurs droits fondamentaux . L’état d’urgence sanitaire est un outil de plus dont se sert, de la façon la plus cynique qui soit, le gouvernement dans cette démarche répressive sans précédent.

Pour la CGT, CNT, FO, la FSU et Solidaires, le droit de revendiquer, de se réunir, de manifester n’est pas négociable. La répression doit cesser.

.../... (CLIQUER SUR LA VIGNETTE)